Philosophie

LEOPOLD SEDAR SENGHOR : UN UNIVERSEL FONDAMENTAL

Ethiopiques n° 76

Centième anniversaire de L. S. Senghor.

Cent ans de littérature, de pensée africaine et de réflexion sur les arts africains

1er semestre 2006

Léopold Sédar Senghor fut un chrétien catholique mais qui a qu’une religion en prônant : la Civilisation de l’Universel. Tout dans sa vie se réfère à cette quête de pluralité qui est symbiose, dialogue, échange, et non exclusion ou confrontation. Il transfère son univers poétique à la politique au sens le plus noble du terme, et ce faisant, il transfère cette part de rêve à la vie. De son temps marqué par des crises cycliques et des tensions idéologiques, sa réflexion personnelle inspirée de son éducation, de la Bible, des grands penseurs et de ses rencontres, aboutit à une véritable philosophie de la vie, une autre conception de l’humanisme qui accède à la reconnaissance aujourd’hui. Le mouvement de la Négritude, le Festival Mondial des Arts Nègres, et l’Organisation de la Francophonie sont autant de consécrations de son combat pour l’universel.

Le débat sur les rapports entre peuples est toujours actuel et même quasi-universel, mais toujours avec des réponses différentes selon les périodes et les circonstances. Léopold Sédar Senghor a semblé répondre par anticipation au débat sur les civilisations, tel que re-posé par Samuel Huntington à travers son concept de « choc des civilisations » [2]. C’est dans ce cadre qu’il faut examiner la conception de l’Universel de Senghor, l’analyser en fonction de la pensée ou des pensées de son temps, et en termes de perspectives en référence aux défis de l’Humanité présents et à venir.

  1. AUX SOURCES DE L’HUMANISME SENGHORIEN : DIALOGUE, TOLERANCE, LAICITE

Léopold Sédar Senghor appartient à des groupes sociaux, politiques et religieux minoritaires, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de son pays. Très tôt alors il est confronté à la « culture de la différence », voire la discrimination ou tout simplement l’oppression dont furent victimes ses concitoyens de même condition ou ses frères de race. Ainsi dans le cadre de la Négritude, il mène le combat pour l’affirmation de l’identité culturelle des Noirs. Mais il sort progressivement de l’univers des lettres pour s’engager dans le combat politique dans le cadre de la marche de son peuple colonisé vers l’émancipation d’abord, et ensuite de la construction des nouveaux Etats modernes issus de la colonisation. Il ne revendiquera pour autant que l’établissement d’un monde de tolérance, de paix et de dialogue, malgré l’âpreté des combats qu’il a menés. Pour plusieurs raisons il était ainsi apprécié de tous, parce qu’appartenant à tous à la fois.

Socialement, il appartient à l’ethnie Sérère qui est une éthnie-pivot dans son pays. En effet, par sa position géographique cette ethnie est située au cœur du Sénégal dans une zone de carrefour, et d’où les Sérères se dispersent aux quatre coins du pays. D’un point de vue anthropologique et par l’histoire sociale du pays, les Sérères ont une « parenté à plaisanterie » et un cousinage linguistique avec plusieurs groupes [3], ce qui explique les liens de parenté très étroits avec les autres ethnies du Nord et du Sud. Senghor a su faire du Sénégal une véritable nation en exploitant le trait d’union entre les différentes ethnies qui le composent, tout en respectant leurs diversités.

Sur le plan politique, de par son origine géographique, Senghor est né à Joal avec le statut de « sujet » français, statut inférieur réservé à la majeure partie de la population colonisée. Mais il va acquérir plus tard la citoyenneté française qui n’était réservée jusque-là qu’aux natifs des quatre communes (Saint-Louis, Gorée, Rufisque, et Dakar). Cependant, Senghor l’intellectuel et universitaire parlera au nom de tous les indigènes, sujets, paysans, et autres groupes « non-évolués » au moment de son entrée en politique. Ce qui lui permettra de se faire élire régulièrement à tous les postes électifs, depuis son élection au second collège comme représentant des « sujets » contre notamment les candidats des villes, les « citoyens ».

D’un point de vue religieux, il est musulman par sa mère, catholique par son père, et animiste par tradition. L’esprit de dialogue vaudra au catholique Senghor la confiance des populations pourtant majoritairement musulmanes, il se fera toujours élire contre des adversaires eux-mêmes musulmans. Partisan fervent du dialogue religieux, il fera alors de la Laïcité un des principes de base de la nouvelle république, le Dialogue est sa méthode.

Revendiquant son attachement à son terroir, à l’Afrique et aux valeurs nègres, il s’ouvre également à la Diaspora, non seulement par parenté génétique et par idéologie, mais également par alliance. En effet, il épouse en premier mariage Ginette Eboué une Antillaise : il s’était fait un devoir d’épouser sa « négresse blonde » [4]. Mais son évolution spirituelle et intellectuelle justifiait également son désir d’accomplissement du métissage culturel qu’il appelait de tous ses vœux. Il était profondément africain, mais revendiquait également sa « francité ». Ainsi, celui qui demandait de « s’enraciner dans la tradition jusqu’a l’obsession » [5], épousa en secondes noces Colette Hubert qui est la source de sa « Normandité ». Leur fils métis sera alors l’accomplissement de son rêve de métissage à la fois culturel et biologique ; et la mort prématurée de ce fils fut l’un des plus grands drames dans sa vie.

Senghor avait ainsi plusieurs identités et appartenait à la fois à Joal sa terre nourricière, à l’Afrique Mère (de l’humanité), à la Diaspora noire avec laquelle il forge le concept de Négritude, à la Normandie inspiratrice de son métissage biologique et terre de ses vieux jours, à l’Académie française qui l’a rendu « immortel », et à la Francophonie qui l’a consacré à travers son université d’Alexandrie en Egypte, autre pays symbole. Ainsi, Senghor conciliait des concepts apparemment contradictoires pour le profane, comme les valeurs de la civilisation gréco-latine et celles de la civilisation négro-africaine ; le concept de la négritude et celui de la Francophonie ; les amours apparemment inconciliables comme son attachement à la France, et ses sentiments pour son canton, pour le Sénégal, pour l’Afrique, pour « le Cafre, le Kabile, le Somali, le Maure, le Fân, le Fôn, le Bambara, le Bobo, le Mandiago, le nomade, le mineur, le prestataire, le paysan et l’artisan, le boursier et le tirailleur, et tous les travailleurs blancs dans la lutte fraternelle » [6].

Senghor appartenait à tout le monde et savait se fondre dans toutes les communautés humaines dont il maîtrisait les nuances. Mais en même temps il n’appartenait à personne : il se voulait un homme universel.

  1. SENGHOR ET LA PENSEE DE SON TEMPS

Léopold Sédar Senghor est un enfant d’un des siècles sans doute les plus cruels de l’histoire de l’homme, le XXe siècle. C’est un siècle de bouillonnement intellectuel, d’avènement de courants littéraires et philosophiques, et de confrontations d’idéologies les unes les plus prétendument universalistes ou dominatrices que les autres. Ce qui est sans doute la cause des plus grands conflits et/ou génocides qui ont engagé tous les peuples du monde, mais également des révolutions (sociales ou scientifiques). C’est également un siècle où les innovations dans les techniques et les stratégies militaires sont impressionnantes : l’intelligence exceptionnelle de l’homme augmente sa capacité de destruction, et menace même la Création, d’où une certaine angoisse.

Ainsi, après la période de la Guerre-des-Princes aux XVIIe et XVIIIe siècle (comme les guerres napoléoniennes), et la période de la Guerre-des-Peuples au XIXe (suivant les principes de nationalité), la période de la guerre-des-idéologies au XXème siècle, le XXIe siècle apparaît comme celle annoncée de la Guerre-des-Weltanchung (ou des conceptions du monde) [7], et de toutes les confusions qui en résultent. L’idéologie Nazie a mobilisé contre elle le monde qui l’a combattue au nom de la Liberté, et peut-être même pour un monde de Démocratie ; mais cela n’engendrera que de nouveaux antagonismes avec notamment la remise en cause de l’anachronique ordre colonial aussitôt après la guerre. Ce qui ne semblait être alors que le combat ultime entre les deux grandes idéologies triomphantes ? issues du conflit mondial, n’était en fait qu’un combat pour la domination du monde. Il opposait le Capitalisme fondé sur des valeurs libérales, et le Communisme fondé sur des valeurs socialistes, et tourna à l’avantage du premier. Ce qui présageait pour certains la fin d’un cycle pour l’humanité, à l’image de Francis Fukuyama qui parle de la « fin de l’histoire » [8]. Mais cela ne met pas fin aux querelles idéologiques. Et comme Sisyphe poussant son rocher dans le mythe [9], l’Humanité reprend la recherche de sa quiétude menacée encore par d’autres angoisses. Celles-ci sont incarnées par tous les vocables en « ISME », dont le plus inquiétant est aujourd’hui le Terrorisme, qui semble être le nouvel ordre de contestation et le fléau des temps présents après l’écartement (provisoire ?) de la menace nucléaire.

Toutes les tentatives d’imposition d’un nouvel ordre « universel » semblent alors vouées à la contestation, voire un affrontement qui ne pourrait qu’être quasi-universel, par les risques qu’elles comportent ou les intérêts qu’elles menacent. D’où leurs échecs respectifs. Ce fut le cas avec le Fascisme et le Nazisme expansionnistes ; l’Impérialisme colonial ; ou, actuellement, de la Mondialisation de l’économie et de la pensée suivant le nouvel ordre libéralo-capitaliste ou militaro-industriel. Dans une moindre mesure les tentatives intégristes selon le modèle de l’Islamisme par exemple, semblent reprendre le flambeau que le communisme a laissé choir après la fin officielle de la Guerre froide. Ces tentatives suscitent toujours des vagues de contestation dans le monde (grandes manifestations anti-mondialisation ou mouvements écologistes…), et des coalitions politiques comme au temps de la Guerre froide et de la « Chasse aux sorcières » [10].

Dans ce siècle trouble qui fut le sien, Senghor s’engagea par la réflexion et par l’action. Etait-il conscient des périls menaçants ? Il ne prêchait que l’amour. De sa réflexion, il conclut que seule la « Civilisation de l’Universel » fondée sur les valeurs de tous les peuples pourrait apporter la paix. Senghor va revisiter les grands penseurs classiques, modernes et contemporains et remettre à jour leurs théories. Il propose lui-même une conception de l’Universel, basée sur les apports réciproques des peuples, et non sur une logique d’assimilation des uns par les autres, supposés plus forts comme l’Occident l’a prétendu depuis plusieurs siècles. A cet effet, si la Négritude apparaît comme le chant de ralliement des Noirs, elle n’est pas pour autant exclusion. Senghor et Aimé Césaire ont revendiqué la justice pour la race noire sans verser dans la haine. L’Universel de Senghor intègre ainsi, à la fois, la sagesse et les valeurs africaines, la sagesse chrétienne, la pensée allemande, le rapport entre conscience et existence dans la pensée sociale de Karl Marx et le matérialisme historique [11]. Il est un « homme de synthèse » et de complémentarité [12].

Senghor et ses amis élaborèrent donc le Mouvement de la Négritude, cet « humanisme du XXe siècle », ce ne pouvait être un mouvement de haine raciste, ses chantres ont glorifié le dialogue. Senghor homme de compromis, se voulut en particulier un « métis culturel » comme il se définit.

  1. ANGOISSE ET PAIX

Senghor a légué à l’humanité une réflexion sur la paix et le dialogue des cultures. Comme dans un cycle, le monde connaît aujourd’hui une autre phase de Mondialisation, mais cette fois-ci selon des valeurs libéralo-capitalistes qui semblent consacrer l’émergence d’une civilisation nouvelle. Le Consommateur est le nouveau citoyen, le Marché son territoire. Tout semble voué à la quête d’un bien-être matériel qui s’impose comme valeur primaire de cette civilisation nouvelle. La science était déjà intervenue dans ce processus pour domestiquer la nature, et devrait permettre à l’homme à travers le travail de vivre non pas dans le besoin, mais dans la liberté, selon le mot de F. Engels [13]. Mais paradoxalement c’est aujourd’hui que les hommes ont développé toutes les sciences, et reculé les limites de l’Impossible, que le monde est plus que jamais définitivement gagné par l’angoisse. Sinon comment expliquer cette « soif de vie », et cette “psychose sécuritaire” témoin d’un mal-vivre récurrent chez le genre humain ? Apres la Terreur de l’An Mille, la Menace Nucléaire, le Stress du Bogue de l’An 2000, ou encore la grande confusion de la fin du millénaire avec son lot de « guerres purificatrices », on se rend compte que tout a été inventé ou est en voie de l’être, sauf l’essentiel qu’est la vie qui est de plus en plus menacée ! Même la nature semble jouer sa partition avec son lot de catastrophes naturelles comme les tremblements de terre, les vents violents et autres inondations, genre Tsunami ou Katrina, comme pour en ajouter à la confusion ou au brouillage des repères.

Le génie humain se rend compte alors que le combat à mener est autrement plus fondamental : celui de la vie, de l’homme, voire de son environnement. Un combat donc pour des valeurs « premières », au nom de l’Humain et de la Nature. On a développé des philosophies et des conceptions de la vie qui se sont affrontées ou s’affrontent encore, des technologies les plus sophistiquées pour « se faire peur » [14] ; on a exploré de nouveaux cadres de vie comme l’espace, et ce génie humain semblait partout triomphant. Mais à la suite de cette longue quête, l’homme se révèle toujours comme un être vulnérable qui a même peur de ses propres inventions. Se pose alors une question de valeur et de références quant au sens même qu’il faut donner à l’existence.

Si justement les hommes en sont revenus à cette « révélation », c’est parce qu’ils ont toujours confronté leurs notions de l’universel au lieu de les adapter, ou plutôt c’est en leur nom qu’ils s’affrontent et placent régulièrement le monde au bord du chaos.

Ce nouvel ordre ou toute autre tentative ne pourra être que symbiose ou dialogue pour avoir des chances de réussir, c’est-à-dire un « Rendez-vous du Donner et du Recevoir » comme aimait à le dire le Poète-Président.

L’universel de Senghor semble être ainsi un bouclier contre les génocides, parce qu’elle rejette la ghettoïsation comme le suggèrent les différentes théories de l’exclusion. Le Comte de Gobineau a écrit son Essai sur l’inégalité des races [15], on a vu l’utilisation qui en a été faite par Adolf Hitler, et où cela a mené le monde. Senghor était convaincu trop tôt de certaines vérités à savoir, « la constante primauté de la culture sur la politique ; la nécessité de construire une mondialisation voulue qu’il appelait Civilisation de l’Universel ; le métissage comme le salut d’un monde déliquescent » [16]. L’Universel Senghorien ne pouvait être alors qu’Humanisme, une symbiose, un métissage. C’est cette touche d’humanisme, cette vision qui a peut-être manqué aux idéologies universalistes d’antan, d’emblée vouées à l’échec ou au conflit. De cet univers de Senghor, profondément africain, de cette sensibilité faite d’instinct maternel de protection pourrait venir le salut du monde, qui ne serait en fait que le résultat d’une rencontre harmonieuse entre les peuples.

Peut-être a-t-il rêvé dans son univers imaginaire, utopique, ou tout simplement poétique ? Mais il aura été mondialiste avant les concepteurs du terme : en cela Senghor est un visionnaire à redécouvrir. C’est aussi un « contemporain fondamental » pour parler comme André Gide un autre contemporain. Sa vocation était d’être prêtre, il aura été sans doute, un « apôtre de la paix ».

BIBLIOGRAPHIE

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CESAIRE, A., Cahier d’un retour au pays natal, Paris, Présence Africaine, 1956.

GOBINEAU, Comte Arthur de, Essai sur l’inégalité des races humaines,BNF de l’Edition de Paris, Firmin-Didot, 1884.

DIA, Hamidou, « Mort d’un poète », in Le Soleil, 24 décembre 2001.

FUKUYAMA, Francis, La fin de l’histoire et le dernier homme, Paris, Flammarion, 1992.

GASSAMA, Makhily, « Hommage à Léopold Sédar Senghor », in Le Soleil, 24 décembre 2001.

HEGEL, Introduction aux Leçons sur la Philosophie de l’Histoire, Manuscrits de HEGEL pour ses cours et notes de ses auditeurs, 1837.

HENRI-LEVY, Bernard, La Pureté dangereuse, Paris, Grasset, 1994.

– L’Exposition Coloniale Internationale, Paris, mai à novembre 1931.

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– Ethiopiques, Oeuvre Poétique, Paris, Seuil, 1964.

– Hosties Noires, Paris, Seuil, 1948.

– « Ce que l’Homme noir apporte », in Liberté 1, Paris, Plon, 1939.

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Phonothèque I.N.A. (Institut National de l’Audiovisuel de Paris), Panorama sonore du festival, Avril 1966.

LENINE, V.I., Matérialisme et Empiriocriticisme, Paris, Editions Sociales, 1928.

TEMPELS, R.P., La Philosophie Bantoue, Paris, Présence africaine, 1959.

INA, Léopold Sédar Senghor, entre deux mondes, ARTE, 1997.

[1] Assistant, Département d’Histoire, Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Sénégal.

[2] Samuel HUNTINGTON est Professeur de Sciences politiques à l’Université de Princeton aux Etats-Unis, « Le choc des civilisations », se trouve dans un article, « Clash of civilizations », publié en 1993 dans la revue Foreign Affairs.

[3] Ce cousinage existe, d’une part, entre Sérère et Diola, et, d’autre part, entre sérère et Poular.

[4] SENGHOR, L. S., in Ethiopiques, Oeuvre Poétique, Paris, Seuil, 1964.

[5] Festival Mondial des Arts Nègres, Dakar, avril 1966.

Cf. Phonothèque I.N.A. (Institut National de l’Audiovisuel de Paris), Panorama sonore du festival, France-Culture, avril 1966.

[6] GASSAMA, Makhily, « Hommage à Léopold Sédar Senghor », in Le Soleil, 24 décembre 2001, Gassama cite ici les vers fameux du poème.

[7] HENRI-LEVY, Bernard, La Pureté dangereuse, Paris, Grasset, 1994.

[8] FUKUYAMA, Francis, La fin de l’histoire et le dernier homme, Paris, Flammarion, 1992.

[9] CAMUS, Albert, Le mythe de Sisyphe, Folio, Essai, 1942.

[10] Référence. Au Maccarthysme ou « la chasse aux sorcières », et plus récemment à l’expression « Forces du mal » après les attentats du 11 Septembre 2001.

[11] LENINE, V.I., Matérialisme et Empiriocriticisme, Paris, Editions Sociales, 1928.

 

[12] CESAIRE, A., Cahier d’un retour au pays natal, Présence Africaine, 1956.

[13] Concepteur avec Karl Marx du concept de Socialisme scientifique.

[14] Le surarmement et l’arme nucléaire ont fait peser ce qu’on a appelé « l’équilibre de la terreur » pendant la Guerre froide.

[15] GOBINEAU, Comte Arthur de, Essai sur l’inégalité des races humaines, BNF de l’Edition de Paris, Firmin-Didot. 1884.

[16] DIA, Hamidou, « Mort d’un poète », in Le Soleil, 24 Décembre 2001.