La Grande Conférence inaugurale annuelle de rentrée

La Grande Conférence inaugurale annuelle de rentrée (7)
La Grande Conférence inaugurale annuelle de rentrée (2)

Conférence inaugurale à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis

Conférence inaugurale à l’UCAD (2)
Conférence inaugurale à l’UCAD (3)
Conférence inaugurale à l’UCAD (4)
Conférence inaugurale à l’UCAD (1)

Conférence inaugurale du 14 mai 2014 au CICES

Une innovation majeure consiste à instituer une « Grande conférence inaugurale annuelle de rentrée de la Fondation Léopold Sédar Senghor » – appellation à consacrer – en décembre, autour de la date de décès du Parrain (selon les cas le 18, 19, 21 ou 22 décembre). Elle donnera en quelque sorte le coup d’envoi de la vie intellectuelle et culturelle dans le pays, dont elle constituera l’un des repères de référence.

Avec elle, la Fondation doit avoir l’ambition d’une présence notable en Afrique subsaharienne, plus spécifiquement en Afrique de l’Ouest, à travers le choix de la personne du conférencier. Celui-ci viendra, chaque fois que possible, d’un pays de cette zone.

Dans cette optique, la conférence inaugurale est organisée à l’initiative de la Fondation et en partenariat avec l’Institut Supérieur des Arts et des Cultures dont le Directeur peut faciliter les échanges avec les universités africaines francophones , et d’autres partenaires possibles selon les cas.

Par ailleurs, la conférence permettra aux intellectuels, aux femmes et hommes de culture, de reprendre une parole publique, largement confisquée aujourd’hui par les hommes politiques et les syndicalistes.

Thèmes de la conférence inaugurale : La conférence permettra de décrypter, telle thématique majeure des écrits de Senghor, prise dans son contexte de l’époque, mais surtout envisagée dans son actualité, afin que son analyse permette de livrer des réponses aux préoccupations de l’heure.

Il sera possible aussi de prendre une thématique d’actualité, qui ne soit pas nécessairement liée à Senghor. L’option peut être également de voir comment une thématique a évolué, s’est adaptée ; comment elle a été reprise et reformulée par l’une les générations suivantes, de quelles réponses positives et opératoires elle nous permet de disposer face aux exigences présentes.

Le conférencier sera chaque fois un intellectuel de grande renommée par la qualité et la portée de ses travaux, sa capacité à embrasser l’histoire des idées en Afrique, à en proposer des synthèses, à en extraire des concepts, à en dégager des réponses pour le présent, et même le futur, de sorte que par la finesse de ses analyses, on saisisse l’essentiel dans la forêt des recherches et de leurs résultats, en affinant notre capacité à formuler des raccourcis qui rendent intelligibles les faits.

Prestation de la troupe des étudiants de l’UCAD lors de (3)
Prestation de la troupe des étudiants de l’UCAD lors de la (1)
Prestation de la troupe des étudiants de l’UCAD lors de

Prestation de la troupe des étudiants de l’UCAD lors de la Conférence inaugurale au CICES

Publics visés. Ce sont : les membres du gouvernement, les députés de l’Assemblée nationale, les anciens Premiers ministres et ministres, le corps diplomatique, les membres de la Fondation, les maires et élus locaux, les partis politiques, les enseignants du supérieur et du secondaire et leurs associations, les syndicats, les chercheurs, les étudiants et les élèves des lycées et collèges, les écrivains, les associations de femmes, des professionnels de l’information documentaire, des acteurs culturels, (groupes artistiques) des journalistes et reporters, des religieux, de la société civile, etc. les instituts d’enseignement supérieur.

On pourra inviter également – s’ils peuvent se prendre en charge – des représentants de l’Académie française, de l’Organisation internationale de la Francophonie, de l’Académie mondiale de poésie, des Fondations Mitterrand, Chirac, Mario Soares, du Cénacle européen francophone Poésie & Arts & Lettres, créateur des Prix européens Léopold Sédar Senghor de Poésie et Léopold Sédar Senghor des Arts, de l’Association Route des Abolitions de l’Esclavage et des Droits de l’Homme / Maison de la Négritude de Champagney, de la mairie de Verson, des partenaires du Brésil et d’Amérique du Sud, etc. Une attention particulière pourrait être accordée à la Fondation Joseph-Ki-Zerbo, avec laquelle des liens spéciaux pourraient être noués et qui serait comme un relais de la Fondation Senghor dans ses activités visant principalement l’Afrique de l’Ouest.

Médiatisation

La conférence devra être bien médiatisée avec, la veille, un passage au journal télévisé des initiateurs et/ou du conférencier, ou une émission de lancement, la couverture de l’événement, et en post conférence, un débat télévisé du conférencier face à des intellectuels spécialistes du sujet traité, de façon que les téléspectateurs bénéficient des échanges et réflexions qui auront été conduits à l’UCAD II.

Appui du Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

Au cours de l’audience qu’il nous a accordée le 5 juin dernier, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a fortement appuyé l’idée de cette conférence inaugurale et de son institutionnalisation, tout en insistant sur la nécessité de ne pas la cantonner dans l’espace universitaire, afin de lui faire assurer une fonction de jonction entre l’université et le grand public dans la diversité de ses composantes.

4.3.2- Actions diverses avec les universités

Avec l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB)

La Fondation devrait nouer un partenariat spécial avec l’UGB, née de la volonté de Senghor. Il s’agit-là d’une démarche fortement recommandée par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, eu égard aux actions communes déjà conduites par les deux partenaires, avec la célébration du 70e anniversaire de l’écrivain Cheikh Hamidou Kane, et la conférence inaugurale du 14 décembre 2011, prononcée par le Pr. Aloyse Raymond Ndiaye. Profitant de sa mission du 12 au 15 juin 2013, à l’occasion de la conférence qu’il devait délivrer à la demande de l’Association des étudiants sérères de l’UGB, le Directeur Général et les responsables de l’UFR CRAC (Croyances, religions, Arts et Communication), ont retenu de façon consensuelle  un certain nombre de points qui pourront faire l’objet de la rédaction d’une Convention UGB/CRAC et Fondation, sur des axes de collaboration par :

  1. a) le canal d’équipes de recherches ;
  2. b) l’animation culturelle et scientifique ;
  3. c) l’organisation de conférences, colloques et ateliers sur des contenus tels que les religions traditionnelles, le dialogue des cultures, la problématique des migrations internationales ;
  4. d) des analyses sociologiques d’activités telles que le micro crédit ;

–       le dispositif à installer au sein de l’UGB pour aboutir éventuellement à la création d’une Chaire Léopold Sédar Senghor pour la promotion du dialogue des cultures ;

–       une réflexion sur la biographie de Senghor à travers sa foi, les témoignages de ceux qui l’ont connu ou à partir de ses textes inédits et découverts par la Fondation.

Avec l’UCAD

En dehors de la conférence inaugurale et des activités annexes du conférencier (séminaire avec le Département de philosophie…), il est convenu de mener des actions communes avec :

. Le Laboratoire de l’Imaginaire de l’IFAN  (table ronde annuelle) ;

. Le département de Lettres modernes : (table ronde commune) ;

. La Société sénégalaise de philosophes – SO.SE.PHI. (Organisation de la Journée annuelle de la philosophie).

Conférences de rentrée universitaire avec les universités de Thiès et Ziguinchor

S’il a été institué une conférence inaugurale, marquant la rentrée universitaire dans les universités de Dakar, Saint-Louis et Bambey, il n’en est pas encore de même avec celles de Thiès, et Ziguinchor. La Fondation pourrait offrir, à cet effet, son partenariat à l’Université de Thiès – ville dont Senghor a été maire – pour l’année en cours et, l’année suivante, opérer une ouverture auprès de celle de Ziguinchor. Des contacts sont en cours avec le Recteur de Thiès pour lui proposer une conférence de M. Abdoulaye Elimane Kane, Pr. de philosophie à l’UCAD à la retraite, ancien ministre de la Culture et membre du comité de rédaction de la revue Ethiopiques.

En référence à l’importance que Senghor a accordée aux mathématiques et de la relation de celles-ci au génie des langues africaines, le thème de celle-ci pourrait être lié à sa thèse de doctorat d’Etat en philosophie, intitulée : « Systèmes de numération parlée des groupes ouest-atlantique et mandé : Principes d’ordre et modes de dénombrement ». Le Pr. Kane est disposé à prononcer une telle conférence ou à en élargir l’approche sous la forme d’un symposium, avec l’implication  de l’Institut de Mathématiques de l’UCAD et des personnes ressources telles que le Pr. de mathématiques Sakhir Thiam. Ce pourrait être en janvier 2014 et si possible dans la première quinzaine de ce mois. Le CA a donné son aval pour sur cette initiative qui doit être soumis aux autorités de l’Université de Thiès, en vue d’en définir les détails en cas d’accord.

Conférences dans les 14 capitales régionales

Le programme comporte également 14 conférences régionales à organiser dans les 14 capitales régionales du pays, à l’initiative de la Fondation, avec les centres culturels régionaux du ministère de la Culture, les inspections d’Académie et les IDEN (départements et villes) et, partant, les écoles de l’enseignement secondaire du Ministère de l’Education.

L’implication des collectivités locales (la Région, la Commune) sera également recherchée.

La démarche sera appuyée sur l’exposition « Léopold Sédar Senghor  1906 – 2001 », constituée de 19 panneaux sur papier indéchirable, à reproduire en 15 exemplaires au bénéfice des Centres culturels régionaux, comme support pédagogique.

En 2011/2012, le ministre de la Culture d’alors avait donné son accord de principe pour cette reproduction et des conférences avaient été prévues dans les 14 capitales régionales, animées par des personnes ressources locales.

Toutes n’avaient pu être tenues, mais celles de Thiès, Fatick, Kaolack et Joal-Fadiouth avaient bien eu lieu.

Les thèmes des conférences pourront être définis à partir des écrits de Senghor, inscrits aux programmes d’enseignement, de façon à en faciliter la compréhension et la maîtrise par les élèves et le grand public, visés en priorité. Mais d’autres possibilités restent ouvertes.

Ces conférences seront largement médiatisées et, avec une programmation judicieuse, pourront s’étendre de novembre à mai de l’année suivante, ce qui assurerait une présence significative de l’activité intellectuelle et de la Fondation.

Le ministre de la Culture à qui nous avons présenté trois panneaux de l’exposition itinérante, lors de audience qu’il nous a accordée, de 15h à 16h30, le mardi 11 juin 2013, a non seulement appuyé cette démarche, mais recommandé de faire de l’année 2014, celle de la Francophonie, une Année Senghor. De son point de vue, l’exposition devrait être itinérante à l’intérieur du Sénégal, accompagnée par une équipe d’animation pendant six mois.

Il compte soumettre cette idée à la Francophonie, comme une démarche conjointe du ministère de la Culture et de la Fondation Léopold Sédar Senghor. A ce titre, il a recommandé que le Directeur Général de la Fondation se rapproche du Comité scientifique  du XVème Sommet, et qu’une possibilité rapprochement entre l’exposition et le colloque sur « Les sources de la francophonie » soit étudiée. A l’initiative de ; M. El Hadj Kassé, responsable du Comité scientifique du XVe Sommet, le Directeur Général de la Fondation a été inclus dans le dit comité

4.3.4 – Concours de mathématiques des classes Terminales

Senghor a écrit sur les mathématiques et ses réflexions sur la raison intuitive et la raison discursive, de même ; que son attachement à l’organisation et à la méthode constituent des facteurs qui pourraient se traduire par l’instauration d’une action de la Fondation fondée sur les mathématiques.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, mathématicien, a suggéré que la Fondation engage une action visant la promotion des mathématiques.

On se rappellera ici, entre autres, divers textes tels que :

– « Négritude et mathématique » par Souleymane Niang, et Noureini Tidjani-Serpos, Ethiopiques, n° 3, juillet 1975, pp 5 à 33,

– « De la politique scientifique senghorienne : principes et stratégies » par Souleymane Niang, Ethiopiques, Numéro spécial 70e anniversaire, 1976,

-« Mathématiques et développement » par Souleymane Niang, Ethiopiques, n° 20, octobre 1979, pp 26 à 35 ;

« A propos des philosophèmes mathématiques de Senghor : du discours obvié au rattachement épistémologique » par Jacques Chatué de l’université de Dschang, Cameroun, Ethiopiques, n° 79 se semestre 2007, pp 163 à 182.

L’action à conduire reste à définir et devra se différencier du Concours général qui a déjà droit de cité.

4.3.5 – Colloque international sur Senghor et Cheikh Anta Diop.

« Deux grands hommes à la croisée des chemins : Senghor et Cheikh Anta Diop, divergences et convergences ». Ce pourrait être le thème d’un très grand colloque visant à éclairer la teneur des rapports réels entre les deux hommes, au plan de la recherche et de l’enseignement supérieur, les combats qu’ils se sont livrés sur la scène politique avec l’impression d’une opposition irréductible, les convergences et complicités qu’ils ont entretenues, malgré tout, etc. Au-delà des options politiques qui les ont dressés l’un contre l’autre, il y a lieu de prendre en considération, la responsabilité réelle de Senghor, et celles des autorités de l’Université.

A ce titre, la parole serait donnée à des témoins du compagnonnage des deux hommes pour éclairer l’opinion sur bien des aspects largement ignorés. Parmi ces témoins, entre autres, le Recteur honoraire le Pr. Seydou Madani, Sy, le journaliste M. Bara Diouf, Me Boucounta Diallo, le Président Moustapha Niasse, Mme Annette Mbaye d’Erneville, le Pr. Madior Diouf, etc.

Si l’idée est par ailleurs de provoquer une véritable catharsis, qui aide à sublimer et à dépasser les divergences et les rancœurs, il y a surtout lieu de mettre en évidence, ce qui les unit au nom de l’intérêt de l’Afrique et du genre humain. D’autre part, il est temps de nous appuyer sur les apports positifs de chacune des personnalités – hommes et femmes – qui ont contribué à bâtir ce pays, plutôt que de les opposer dans des démarches improductives, qui neutralisent le cumul de nos acquis.

Un colloque du même genre pourrait être organisé par la Fondation sur les rapports entre Mamadou Dia et Senghor.

4.3.6 – La Semaine de la Mémoire

La production de livres, ces dix dernières années, par des Sénégalais d’origine diverse est remarquable. Cette productivité a placé le livre dans une posture valorisante, faisant de chaque parution un événement intellectuel et festif, et de l’auteur une vedette entourée par les siens, les amis, les amateurs de livre, les curieux des choses de l’esprit, les spécialistes du sujet traité, etc. C’est la librairie Clairafrique Université qui a lancé l’initiative à partir de l’année 2006, en relation avec des enseignants de la faculté des lettres et Sciences humaines, le Pr. Oumar Ndaw en particulier.

L’action à conduire pourrait consister, au mois de novembre de chaque année, à inviter chaque lycée et/ou Collège à choisir un livre, avec un focus sur l’analyse de son contenu et ses enseignements, la biographie de l’auteur, le tout suivi de débats. En invitant les élèves des autres classes à la présentation, on créerait un événement qui retiendrait l’attention sur le livre comme moyen d’apprentissage et d’éducation, sur le thème traité par l’ouvrage, la vie de l’auteur comme une trajectoire instructive, etc. Si l’auteur est vivant et peut être présent, ce serait encore mieux, car il pourrait répondre aux questions du public et donner envie de suivre ses pas ou de s’en inspirer, si ce n’est d’emprunter sa trajectoire.

La manifestation durerait une semaine, mais c’est chaque école qui fixerait la date de sa Journée du Livre. Les stations locales des réseaux des grandes radios, de même que de radios de proximité seraient invitées à assurer la couverture la meilleure des manifestations.

Le ministre de la Culture a fortement approuvé une telle démarche et a demandé au Directeur Général d’approfondir l’examen des points soulevés et de définir avec l’un de ses conseillers techniques – en l’occurrence, M. Rémi Sagna – les mesures à prendre en vue d’une opérationnalisation. Le contact a été établi avec ce dernier qui s’est rendu à la Fondation pour un premier entretien et la présentation de l’exposition sur Senghor.