Littérature

LA FÉMINITUDE DE LA NÉGRITUDE SENGHORIENNE : « FEMME NOIRE »

Éthiopiques n°92.

Littérature, philosophie et art

De la négritude à la renaissance africaine

1er semestre 2014

LA FÉMINITUDE DE LA NÉGRITUDE SENGHORIENNE : « FEMME NOIRE »

Cette étude porte sur la féminitude de la négritude senghorienne à travers son poème « Femme noire » [2] tiré de son premier recueil, Chants d’ombres. La féminitude selon le dictionnaire Le Nouveau Petit Robert [3] est « d’après négritude caractère propre à l’ensemble des femmes ». On peut donc voir que la féminitude trouve sa dérivation et sa composition de la négritude. Il s’agit de « femme » ou « féminine » et « tude » comme « nègre » et « tude ». La négritude, mot qui remonte à Aimé Césaire, est exprimée et développée par les trois mousquetaires précurseurs – Aimé Césaire, Léon Gontran Damas et Léopold Sédar Senghor. La féminitude a affaire avec la femme. Ce mot, considéré comme un néologisme, remonte à Simone de Beauvoir. Selon Abiola Abrams, féminitude c’est « reactive feminism » ou « exalting femaleness ».

La négritude est l’ensemble des valeurs de civilisation du monde noir, telles qu’elles s’expriment dans la vie et dans les œuvres des Noirs [4].

« Tout simplement, c’est l’affirmation de l’identité culturelle et la revendication du Moi Noir. Ce n’est rien d’autre qu’une volonté d’être soi-même pour s’épanouir ».

De la même manière, la féminitude n’est que l’affirmation de l’identité féminine et l’épanouissement de la femme. Parler de la féminitude de la négritude c’est parler de la poétisation de la femme chez Senghor. Les œuvres des chantres de la négritude ont des traces de la femme mais nous nous bornerons seulement à la poétisation de Senghor. La féminitude selon son emploi dans la revue, Notre Librairie [5] fait référence au féminin ou tout simplement à la femme.

Qui est Senghor ? Léopold Sédar Senghor est l’un des précurseurs de la négritude. Un grand poète africain et ancien président du Sénégal. Il est né à Joal en 1906 au Sénégal. Il est mort en 2001 à l’âge de 95 ans. Il fit ses études à Dakar avant de partir en France où il eut beaucoup d’impact et d’influences panafricaines et devint l’un des chantres de la négritude en étant poète et écrivain renommé. Il est auteur de plusieurs œuvres. Son fameux poème « Femme noire » tiré de son premier recueil, Chants d’ombres, a fait vibrer le monde entier. La commémoration de ce grand homme fait reconsidérer ce poème dans sa perspective féministe. Les mouvements panafricaniste et nationaliste pour l’indépendance des pays colonisés, surtout de l’Afrique, se sont concentrés sur cette première phase de la libération collective car la deuxième phase qu’est le féminisme devrait attendre. Mais, pour nous, Senghor, à travers ce poème, a déclenché la glorification féminine qui sera développée et prolongée par des vraies féministes.

Il existe plusieurs écritures, critiques et commentaires sur les poèmes de Léopold S. Senghor. Comme l’a souligné Prinz [6], il y a au moins 150 titres parus à propos de la poésie de L. S. Senghor. Maints critiques ont discuté et analysé « Femme Noire » en faisant ressortir plusieurs représentations du visage de la femme, c’est le cas de Saïd Ben Slimane [7]. Certains l’ont même condamné en disant qu’il n’est pas féministe, surtout à cause de la présentation de la nudité féminine. Les thèmes de la mère glorieuse et de la maternité chez les écrivains masculins africains sont répandus. Oumar Sankharé [8], en analysant ce même poème, voit l’amour de la femme. Selon lui, « la femme apparaît chez Senghor comme une amante ou une mère qui élève son enfant en le choyant ». Prinz [9], en citant un mémoire de maîtrise de Kramer [10], résume les huit chapitres qui démontrent plusieurs aspects du symbolisme de la femme dans les poèmes de Senghor, élaborant chaque aspect à partir d’un poème ou des extraits d’un poème particulier et exemplaire. Le dernier chapitre, Chapitre VIII, est consacré à « l’idéalisation de l’éternel féminin », et à une interprétation exhaustive du poème « Femme Noire ». Mais, en définitive, aucun auteur n’a mentionné le féminisme de Senghor. Senghor n’a pas démontré sa négritude dans la féminisation de sa poésie ni féminisé sa poésie en proclamant sa négritude. Pour nous, la féminitude, qui est l’affirmation de la femme n’est que l’épanouissement de la femme résignée. Il a donc popularisé la femme africaine en proclamant non seulement la négritude mais sa féminitude. Il a tout simplement créé la société et ses réalités. Il a donc contribué à la reconnaissance de la femme, auparavant niée et négligée. Nous croyons que la féminitude de la poétisation de Senghor a contribué immensément au mouvement du féminisme.

La féminitude est-elle synonyme de féminisme ? Quelles sont les relations entre féminitude et féminisme ? Relie-t-elle au féminisme ? À quel féminisme peut-on lier la féminitude de Senghor ?

Pourquoi Senghor, en tant que véritable Africain, ne compare-t-il pas l’Afrique au père fort ? Pourquoi a-t-il choisi la métaphore de la mère Afrique ? Au moment de la publication de Chants d’ombre, le mouvement féministe n’est pas célèbre. Le mouvement de la négritude battait son ampleur. L’itinéraire de la littérature africaine trouve son origine dans les influences des précurseurs de la Négro-Renaissance de l’Amérique noire tels que W.E.B. Dubois, Langston Hugues, Marcus Garvey, Claude McKay, Jean Toomer, etc. Le vent de l’Amérique noire a exercé une telle influence sur les jeunes étudiants africains à la recherche de la toison d’or en Outre-Mer, qu’ils ont formé des Associations et s’exprimaient littérairement pour se libérer et libérer leurs frères et sœurs. L’influence des écrivains panafricains de la Négro- Renaissance aux États-Unis de 1918 à 1928 était énorme. Ces influences littéraires ont abouti aux mouvements de la négritude avec la publication de la revue Légitime Défense à Paris en 1932 ; du journal L’Étudiant Noir entre 1934–1940 et la revue Présence Africaine à Paris et à Dakar en 1947 avec Alioune Diop. Parmi ces précurseurs, il n’existe aucune femme. De nombreux écrivains et critiques n’avaient pas accordé au monde féminin un intérêt suffisant, soit aux femmes écrivains soit aux femmes comme personnages littéraires importants.

Il est pertinent de noter qu’Aduke Adebayo [11] décrit l’absence d’une femme écrivain dans le mouvement de la négritude. Elle reconnaît néanmoins le rôle qu’a joué le salon de Paulette Nardal comme un lieu de rassemblement pour les écrivains de la négritude à Paris dans les années trente. Ce n’est que plus tard, en 1992, avec la poésie d’une Nigérienne, Alassane Fatouma, que Debra Boyd-Buggs [12] a considéré le discours de Fatouma qui « suit le chemin d’une négritude féministe car sa poésie (1992) établit son identité africaine et nigérienne avant d’évoluer vers l’expression nette de ce qui est dans son cœur de femme ». C’est cette négritude féministe que nous appelons la féminitude de la négritude que nous recherchons dans la poésie senghorienne à travers sa fameuse « Femme noire ».

D’après Michel Fabre [13], l’accoucheuse de la nouvelle littérature féminine, c’est Jessie Fausset. Elle était la collaboratrice de W.E.B. Du Bois à la rédaction de la revue The crisis dont elle dirigeait la rubrique littéraire de 1919 à 1926, aux États-Unis. C’est elle qui a déclenché l’entrée de l’écriture féminine de la diaspora noire. Voila pourquoi les femmes de la négritude ont été omises parmi les résistants. Autrement dit, la littérature féminine existait depuis longtemps mais souffrait, comme d’habitude, de la négligence et du manque de reconnaissance. Cet ouvrage fait référence à la femme en tant que personnage littéraire et non pas comme écrivaine.

  1. LA CONCEPTUALISATION

La féminitude et la négritude sont deux concepts clé de cet article. Elles sont tous les deux des mouvements formidables. Le néologisme « féminitude » trouve son origine chez la féministe française, Simone de Beauvoir, qui le modèle sur « négritude ». Elle retrouve une certaine affinité entre les luttes des Noirs contre la colonisation et la discrimination raciale et celles des femmes pour leur libération et leur égalité avec les hommes. La « Féminitude », selon Beyala, est : le féminisme + la négritude [14]. Elle croit que le mot « féminitude » inclut la maternité, les désirs des femmes pour l’amour, le travail et la liberté. La féminitude est pour Beyala l’affirmation de la suprématie et de la supériorité féminine. La féminitude est la reconnaissance du fait d’être Femme, l’acceptation et l’affirmation de ce fait. C’est la fierté de la proclamation de sa féminité. Lors d’une interview de Calixthe Beyala par Jean-Bernard Gervais [15] publiée dans Amina en 1995 sur l’expression de son combat en faveur du droit des femmes, elle a utilisé ce néologisme, la « féminitude ». L’intervieweur en voulant mieux connaître ce mot lui demande, « Quel concept recouvre ce nouveau mot ? ». La réponse de Calixthe Beyala est intéressante :

Vous n’êtes pas sans savoir que le mouvement de la négritude a placé sur un piédestal la femme africaine. En sublimant l’Africaine, des poètes comme Senghor ont en fait voulu glorifier le passé anté-colonial africain. La féminitude serait pour moi un mélange de féminisme et de négritude. Avec ce nouveau concept, je cherche à montrer en quoi la femme noire est supérieure. Je veux affirmer la suprématie de la femme noire sur l’homme noir. En Afrique, c’est la femme qui travaille, c’est elle qui fait en sorte que ce continent ne parte pas totalement à la dérive (p.16)

Pourtant, Calixthe Beyala a intitulé l’un des ses romans d’après le poème de Senghor, Femme nue, femme noire (2003).

D’après Grabey et Emeriau Farges « la féminitude est la proclamation des valeurs de la femme, de sa spécialité biologique, libidinale et expressive » [16]. La femme se proclame. Comme la négritude sert à proclamer l’attitude nègre, la féminitude sert à proclamer l’attitude féminine. Cette proclamation peut être entreprise par un homme, d’où la considération de la proclamation des valeurs féminines dans la poétisation de L. S. Senghor.

De l’autre côté, c’est Aimé Césaire qui a employé le premier le concept de « négritude » pour affirmer et exprimer sa culture et sa condition noire, et relier globalement toutes les personnes noires à la diaspora ainsi qu’à l’Afrique. La négritude n’a pas suffisamment chanté la gloire des féministes nationalistes. Sa définition de la négritude « est la simple reconnaissance du fait d’être Noir, et l’acceptation de ce fait, de notre destin de Noir, de notre histoire et de notre culture ». Pour nous, il faut chercher un équilibre car c’est l’affirmation de l’égalité entre l’homme et la femme. La définition préférée de Senghor c’est « l’ensemble des valeurs culturelles de L’Afrique noire ». La Négritude devient un instrument efficace de libération de longues années de domination européenne. C’est dans cette dynamique que nous envisageons la négritude féminine de Senghor.

  1. LA POÉTISATION FÉMINISTE

« Femme noire » est un poème de 18 lignes en vers libres. Le titre a aussi inspiré le poème dédié à la mère de Camara Laye dans son roman L’Enfant noir [17] (1956). Dans l’affirmation masculine et l’éloge de la mère, Senghor souligne l’importance de la femme noire dans sa sublimation. Les commentaires qui suivent sur la représentation de la féminitude dans certains poèmes de Senghor ont été inspirés par une relecture féministe de « Femme noire » de Camara Laye et une comparaison à la « Femme noire » de Senghor. Si la négritude a popularisé ce chantre, on peut s’interroger sur le rôle de la popularité de ce fameux poème dans l’affirmation culturelle de la race noire. Sa place dans la négritude révèle bien évidemment la place de la femme africaine, bien que résignée, dans la préservation de la culture africaine. La femme a joué un rôle pertinent dans la vie de Senghor [18]. Il exprime le rôle qu’a joué la femme dans sa vie et ses poèmes soulignent surtout celui de sa mère. Pour lui, c’est plutôt dans « l’Élégie » que dans « Femme noire ». Il célèbre la femme africaine en mettant en exergue la beauté de sa nudité que beaucoup de gens condamnent. La beauté de la femme africaine que Senghor démontre n’est qu’une exaltation de la femme à travers la maternité et la féminité. Le personnage féminin, qui est souvent la mère, symbolise l’Afrique. Toute œuvre littéraire est sensible à coexistence des hommes et des femmes. C’est une relation complémentarité.

La féminitude de Senghor reflète la condition féminine de son temps. Les rôles de la femme couvrent l’actrice de la paix, la guérisseuse, la détentrice de tradition, la femme résignée, au service de l’homme ; l’éloge de la femme souligne son importance et surtout l’importance de la mère, à travers la maternité et la fertilité.

CONCLUSION

« La femme noire » de Senghor est une véritable poétisation féministe de la négritude des années 30. Malgré l’affirmation de l’identité culturelle, l’affirmation de l’identité féminine ne tardera pas à s’épanouir. L’affirmation de la maternité et de la beauté féminine constituent la féminitude. La féminitude de la négritude senghorienne est bien sûr une perspective masculine de l’origine du féminisme.

RÉFÉRENCES

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[1] Department of Foreign Languages, University of Benin, Benin City, Nigeria

[2] SENGHOR, Léopold Sedar, Poèmes, Paris, Seuil, 1964, p. 16-17.

[3] Le Nouveau Petit Robert, 2008, p. 1025.

[4] Littérature Africaine, p. 68.

[5] Notre Librairie, « L’engagement au féminin », n° 172 janvier-mars 2009, p. 7.

[6] PRINZ, Manfred, Notes de lecture sur Karen Estresia Helena Kramer. « Symbolisme de la femme dans la poésie de Léopold Sedar Senghor », Mémoire de maîtrise Fakulteit Lettere en Wybegeerte aan randse universiteit, Johannesburg, 1983, 150 p., in Éthiopiques, no 48-49, 1988.

[7] BEN SLIMANE, Saïd, « Femme Noire » de L. S. Senghor : de la poésie charnelle à l’expression de l’universel », in Éthiopiques, n° 69, 2002.

[8] SANKHARÉ, Oumar, « Femme noire » : de l’amour dans l’œuvre de Léopold Sédar Senghor », in Ethiopiques, n° 62, 1999.

[9] PRINZ, Manfred., op.cit.

[10] KRAMER, Karen Estresia Helena, « Symbolisme de la femme dans la poésie de Léopold Sedar Senghor », Mémoire de maîtrise Fakulteit Lettere en Wybegeerte aan randse universiteit, Johannesburg, 1983, 150 p., in Éthiopiques, no 48-49, 1988.

[11] ADEBAYO, Aduke, « Feminism in Francophone African Literature : from Liberalism to Militancy », in OKE & OJO (éd), Introduction to Francophone African Literature, A Collection of Essays, Ibadan, Spectrum Books Limited, 2000, p. 275.

[12] DEBRA, Boyd-Buggs, « Fleurs confisquées : l’écriture féminine au Niger », in Notre Libraire, n° 118, 1994, p. 15.

[13] FABRE, Michel, « Harlem et la Renaissance noire », in Notre Libraire n° 117, 1993, p. 11.

[14] MATATEYOU, Emmanuel, « Calixthe Beyala : entre le terroir et l’exil », Interview 16 avril, Paris : 1994.

[15] GERVAIS, Jean-Bernard, « Calixthe Beyala : Africaine et rebelle », in Amina 304, 1995.

[16] GRABEY, Karine et FARGES, Louise Emeriau, « Les theories feministes », in Le feminisme http://theories.feministes.pagesper….

[17] LAYE, Camara, L’Enfant noir, Paris, Librairie Plon, 1956.

[18] SENGHOR, L. S., La Poésie et l’action, Paris, Stock, 1980, p. 152-153.

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