Culture et civilisations

ISLAM ARABE ET ISLAM NOIR

Ethiopiques numéro 2

Revue socialiste

de culture négro-africaine

avril 1975

« L’Islam arabe et l’Islam noir », tel est le sujet que les responsables de la revue « Ethiopiques » m’ont fait l’honneur de me confier. Avant tout, l’Islam n’est pas la religion d’un peuple ni d’une race, il se présente plutôt comme un universalisme, s’adressant à tous les hommes, sans distinction aucune. En effet, la profession de foi en 1’unicité de Dieu et en la mission prophétique de Mahomet, les cinq prières quotidiennes, le jeûne du mois de ramadan, l’aumône légale et le pèlerinage à la Mecque pour quiconque en a les moyens, constituent les devoirs de prescription divine ne variateur, incombant à tous les musulmans des deux sexes. Sur le plan du dogme, les obligations, c’est-à-dire l’ensemble des rites et des pratiques culturelles, sont imposées à l’adepte de l’Islam blanc ou noir ou jaune, homme ou femme ; malgré les divergences de peuples, de races, de langues, de passe et de destin historiques, tous les musulmans « se reconnaissent, comme l’a si bien dit Louis Gardet, participants d’une forme d’unité qui puise, en la foi religieuse de base, une attitude commune face au monde et aux hommes », j’aurais dit face à Dieu. Cependant n’en existe-t-il pas moins des faits spécifiques, qui ont poussé certains islamologues à parler de « l’Islam noir », par exemple ?

Nous examinerons donc d’abord en quoi consiste cette attitude commune aux 530 millions de musulmans répartis dans le monde, puis les faits spécifiques à l’Islam chez les Arabes, et, enfin, les particularités de cette religion chez les Noirs.

Plusieurs facteurs concourent à créer cette cohésion, cette communauté dans les gestes et les formules, chez les adeptes de l’Islam.

L’Islam unitaire

Ce sont, en premier lieu, les éléments constitutifs du Culte (ibâdât). Ils ont été précédemment évoqués, et ils demeurent les mêmes partout. Mais, parmi eux, certains se révèlent des forces qui unissent davantage. C’est surtout la prière, qui oblige le fidèle, où qu’il soit, à se tourner cinq fois par jour vers la Mecque. Et la prière commune, pratiquée dans la mosquée ou chaque vendredi, accentue ce caractère unificateur. Après la prière, qui occupe vraiment la place centrale des rites musulmans, vient le ramadan, jeûne diurne, pratique du lever au coucher du soleil, durant un mois, jeûne lié à des conditions particulièrement rigoureuses, qui exigent que chaque geste, chaque parole, voire chaque pensée, soit comme dépouillé de toutes les contingences terrestres, afin que le fidèle oriente tout son être vers son seul Créateur, le Dieu unique. Durant ce mois » chaque musulman sait qu’en commettant un péché, il ne doit pas incriminer, comme à l’accoutumée, Iblis, Satan, qui est, dit-on, enchaîné et banni loin de lui dans un lieu désert, dès l’apparition du croissant lunaire. C’est ainsi que le ramadan renforce en chacun la conviction d’appartenir à la communauté de Mahomet.

Le pèlerinage solennel aux lieux saints de l’Islam (Mecque et Médine) se présente également comme le symbole et le signe de ralliement de cette communauté, grâce à la communion de centaines de milliers de fidèles, riches ou pauvres, rois ou sujets, en état de sacralisation, habillés de la même façon, répétant les mêmes gestes, murmurant les mêmes formules, ris quand même leur vie, mais sachant qu’au bout de cette ferveur générale se trouvent et la réponse l’appel du Dieu unique et l’hommage rendu à un même prophète exceptionnel.

Ce qui fait encore que l’Islam, qui proclame l’égalité de tous les hommes, est le même pour tous et cimente leur union, c’est le Coran, livre de chevet du musulman, lu ou psalmodié dans une même langue, l’arabe, du Maroc à l’Indonésie, avec la conscience des mêmes raisons irréfutables de croire à son origine transcendante, c’est-à-dire divine.

Miracle permanent de beauté incomparable, d’inimitabilité, de profondeur pour les musulmans, voix qui a traversé quatorze siècles sans rien perdre de l’actualité de son message, ou savants, philosophes, exégètes, juristes, éducateurs, théologiens, mystiques, littérateurs et philologues du monde islamique, n’ont cessé de puiser leur inspiration, le Coran demeure le fondement essentiel de l’Islam unitaire. Il règle tout acte de la vie culturelle, intangible, d’une part, et toute conduite sociale susceptible d’adaptations, parce que conditionnée le plus souvent par les temps et les lieux, d’autre part.

En proclamant le principe général de la fraternité de tous les croyants, qui sont « issus d’un seul père (Adam) et d’une seule mère (Eve), ayant tous une origine unique », le Coran s’avère être la plus grande force de cohésion pour les musulmans.

Après ce code de vie, véhiculé par une prose rythmée en ses fulgurances syncopées, après cet hymne a une transcendance théocentrique, un autre élément, de l’Islam unitaire trouve sa source en un prophète, Mahomet (570- 632), dont la conduite et l’enseignement constituent un commentaire vivant du texte de la Révolution divine qu’est le Coran. C’est ainsi que la Tradition prophétique, la « sunna », c’est-à-dire les paroles, les actions, les silences et les abstentions du prophète, ont servi et servent encore d’explication et de modèle à tous les musulmans. Cette tradition, exprimée par les récits ou « hadith », est une source essentielle de la compréhension du livre révélé.

Les cinq piliers de l’Islam, le Coran et la vénération envers le Prophète Mahomet, sans parler de l’arabe, langue liturgique et de culture, forment la base de l’Islam unitaire, et font que cette religion est une, pour tous les fidèles qui ont conscience de devoir adopter une même conduite, non seulement religieuse, mais sociale et morale, partout et toujours. Et cette conduite commune en matière de religion a toujours trouvé, au cours des siècles, des défenseurs parmi les partisans de l’orthodoxie, depuis les fondateurs des quatre écoles politico-juridiques d’Abû Hanîfa (699-767), de Mâlik ibn Anas (715-795), d’Ahmad Ibn Hanbal (780-855) et de Châfi-î (767-820).

Diversité intérieure de l’Islam

Malgré le sens communautaire et unitaire de l’Islam, et la volonté des musulmans de rester unis, cette religion, qui entend rythmer tous les aspects de la vie du fidèle, avait trouvé, aussi bien en Arabie que dans les autres pays où elle a fleuri, d’autres croyances, d’autres structures sociales et politiques, d’autres systèmes juridiques et culturels, d’autres pratiques ethniques, et d’autres mœurs. Devant leur résistance, l’Islam n’a pas toujours utilisé la force ; il s’est même fait persuasif, a assoupli sa démarche et assimilé certains usages, sans les déraciner tout à fait. Et ces faits n’ont pas manqué de donner une certaine coloration à la pratique de l’Islam chez les uns comme chez les autres. Cette influence a été telle que des savants orientalistes ont remarqué, et que l’histoire a prouvé, une profonde diversité à l’intérieur même de la religion musulmane.

C’est ainsi que, partant de cette constatation, qu’« au-delà de cette adhésion de foi fondamentale, l’Islam, contrairement à une opinion fort répandue, n’est pas un », M. Henri Laoust a écrit un ouvrage de 466 pages qu’il a intitulé « Les Schismes dans l’Islam ». Et avant de parler de ces différentes sectes religieuses, il a, dans son introduction, remarqué : « De fort bonne heure, il (l’Islam) s’est diversifié en une pluralité étonnante de sectes ou d’écoles, qui se sont souvent combattues et parfois même mutuellement condamnées, chacune d’elles se présentant comme la détentrice par excellence de la vérité révélée ».

Il a passé en revue les principales divisions : le « Sunnisme » (la secte des Orthodoxes), le « Kharijisme » (celle des partisans d’un égalitarisme politico-religieux), le « Chiisme » (celle des partisans d’Ali), le « Mutazilisme » (celle des rationalistes de l’Islam), la « Falsafa » (Philosophie), le « Soufisme » (le Mysticisme), etc… Un « hadith » apocryphe a même fait dire au Prophète que l’Islam se diviserait en 72 sectes, dont une seule irait au Paradis !

L’éclosion des confréries religieuses ou Tarâiq a accentué, à partir du très grand saint musulman Cheikh Abdul-Qâdir-el-Jîlâni (1078-1167), cette division intérieure de l’Islam. C’est ainsi qu’ont vu le jour le « Qâdrisme », le « Wahhabisme », le « Châdhilisme », le « Sénousisme », le « Tijanisme », le « Mouridisme », etc…

En outre, l’étude de l’Islam, selon les ethnies ou les races, fait apparaître une profonde diversité qui tient aux particularismes et aux spécifiés des peuples, et que l’on a précisément évoqués.

L’lslam arabe

Ne pouvons-nous pas faire notre la réflexion de Gardet : « Sur le plan politico-social, les droits des croyants sont égaux, seul l’Islam compte ; mais, sur un plan historico-religieux, et en raison même de l’Islam, une auréole de gloire reste attachée à la race arabe, et éminemment à Quraysh, tribu de Muhammad, et plus éminemment encore à la Maison du Prophète » ? N’est-il pas compréhensible qu’en raison de l’origine arabe de l’Apôtre d’Allah, de la langue arabe choisie par Dieu pour porter le message coranique, la place d’honneur soit reconnue, tout naturellement, au peuple arabe ? Même si l’Islam est la religion de tous les musulmans, n’est-il pas normal que les Arabes aient la conscience et le souci de devoir jouer un rôle de premier plan dans la défense et l’illustration de la foi islamique ?

Point n’est besoin de rappeler tout ce que, au cours des quatorze siècles passés, l’Islam doit aux Arabes. Contentons-nous de mentionner quelques efforts déployés à l’heure actuelle par ceux-ci au service de l’Islam. Que le roi Fayçal, dont le pays abrite les lieux saints de l’Islam, porte le titre de « Commandeur des Croyants » (Amîr-ul-Mu’minîn), n’est-ce pas une autorité spirituelle qu’on lui reconnaît tacitement au moment du pèlerinage ? Qui sont les initiateurs des différentes conférences islamiques tenues à Lahore ou ailleurs, sinon les chefs d’Etat des pays arabes ?

Les pays arabes, sinon dans leur totalité, du moins pour la plupart, ont déclaré l’Islam religion officielle. Même un Etat africain, dont la population, il est vrai, est presque à 100 % musulmane, n’a pas hésité à s’appeler République islamique de Mauritanie, pour manifester l’importance primordiale qu’il accorde à l’Islam.

La plupart des gouvernements des pays arabes comptent aussi en leur sein des ministères soit du Pèlerinage, soit du Culte, soit des Biens religieux ou « habous », soit de l’Enseignement originel, etc…

Il est normal de penser que, sur le plan de la législation, des stratifications sociales, du système juridique et moral et jusqu’au port vestimentaire, les Arabes appliquent, en général, les préceptes coraniques. Et cet aspect témoigne d’une emprise plus grande de l’Islam chez eux que chez les autres.

Signalons que les royaumes alawite du Maroc et hachémite de Jordanie, et l’Arabie saoudite, semblent reposer sur des bases théocratiques. Quoi qu’il en soit, le roi, pour le premier, est à la fois imam et chef politico-religieux. Et les références à Ali et à Mahomet l’hachémite semblent aussi puiser leur justification, et même leur légitimité, dans cette idée politique chère aux partisans du « Sunnisme » traditionaliste : le pouvoir spirituel et surtout temporel doit être, d’une façon héréditaire, exercé par la tribu « quraïch », dont est originaire le prophète de l’Islam.

Par ailleurs, dans les pays arabes, les ulémas, ou docteurs de la Loi, font figure de gardiens de l’orthodoxie religieuse ; et, selon les cas, ils légitiment tel ou tel gouvernement, si celui-ci s’engage à respecter les principes essentiels de l’Islam. Quel que soit le régime officiellement proclamé, aucun gouvernement ne peut ignorer la force – pour ne pas dire le poids de traditionalisme – que représentent ces ulémas. Par leur opposition ou leur approbation, par leurs conseils ou les consultations juridiques -quand il s’agit des muftis – une réforme passe ou ne passe pas, ou passe difficilement. Mais certains régimes, qui se réclament du socialisme, ont sensiblement diminué leur influence. Dans d’autres cas, ces ulémas forment une classe de théoriciens progressistes et annoncent des révolutions libératrices.

Si certains gouvernements arabes n’hésitent pas à financer généreusement la création d’institutions islamiques, ou assistent avec libéralité des associations musulmanes, ils donnent cependant l’impression d’accorder la priorité à la diffusion de la langue et de la culture arabes, et de privilégier l’idée de nation arabe au détriment de l’appel à l’unité islamique. S’ils consacrent des moyens financiers pour répandre l’Islam, ils ne le proclament pas, observant sur ce point une discrétion surprenante, sauf quand il s’agit d’un jeune chef d’Etat qui n’hésite pas à dire tout haut ce qu’il veut.

L’Islam noir

Qu’est-ce qui explique cette discrétion ? Est-ce parce qu’ils savent que le mouvement de prosélytisme actif qui a été depuis longtemps lance, ne cesse de continuer sa progression, et que le flambeau de l’Islam semble être passé en d’autres mains, celles de leurs coreligionnaires noirs d’Afrique et d’Amérique ? Peut-être.

Si les notions de nation arabe et de progrès sont nettement perçues et paraissent – ce n’est en effet qu’une apparence – rejeter au second plan la volonté de répandre la religion musulmane, au contraire l’Islam chez les Noirs semble retrouver un regain de vigueur. Les conversions ne cessent de se multiplier aux dépens de l’Animisme, voire du Christianisme.

Est-il nécessaire de revenir sur les raisons de ce succès de l’Islam chez les Noirs ? Il suffit de se reporter aux ouvrages spécialisés, comme par exemple le livre de M. F. Dumont, récemment paru et intitulé « L’Anti-Sultan ou Al-Hajj Omar Tal du Fouta » [1].

A cause de l’importance des valeurs négro-africaines, l’Islam, qui semble être actuellement en Amérique un moyen de libération et d’affirmation d’une personnalité longtemps niée et bafouée, s’est mêlé à ce substrat au point de former un syncrétisme. Et les confréries religieuses, qui constellent 1’Islam noir, trouvent sans doute là leur explication. En tout cas, les chefs des ordres religieux font preuve d’un dynamique rarement égale dans leur prosélytisme, et gagnent des adeptes de plus en plus nombreux.

Bien que l’Islam ait fortement influence tous les aspects de la vie du noir musulman, il n’est pas parvenu à extirper les racines profondes des croyances ancestrales. ni des structures sociales- les déplorables castes subsistent encore dans certains pays – ni les systèmes juridiques et ethniques traditionnels.

Ce qui caractérise surtout la religion musulmane en Afrique noire, c’est qu’elle est devenue un Islam confrérique, maraboutique. Du moins, c’est un phénomène nettement observable au Sénégal, par exemple, où l’influence du chef religieux ne connaît presque pas de limites. Aussi, les adeptes de telle ou telle confrérie, devant le pouvoir jugé charismatique d’un marabout suprême, en arrivent-ils à lui trouver une ascendance muhammadienne, sinon arabe. C’est ce qui explique que l’on voit apparaître parfois des étrangers se disant « chérifs », c’est-à-dire descendants du prophète de l’Islam, dans l’intention d’exploiter la crédulité des fidèles ou l’attachement aveugle de ceux-ci aux Arabes, dont l’un a révélé au monde 1’Islam.

Nombreux sont encore les musulmans noirs qui refusent catégoriquement d’envoyer leurs enfants dans d’autres établissements que les écoles coraniques. Aussi, l’enseignement du Coran, même si l’on en ignore le sens, est-il largement dispensé. Il y a peu de temps, nous avons rencontré une femme, veuve depuis peu, qui nous désignait son fils de six ans, en nous confiant ceci : « Son père, avant de mourir, m’a ordonné de ne lui apprendre que le Coran. Maintenant, les autres enfants de son âge, qui vont à l’école publique, se moquent de lui. Je ne sais que faire… ». Ce père, comme bien d’autres, en était arrivé à cette position rigoriste, pour ne pas dire obscurantiste, pour la simple raison qu’il assimilait l’école publique à un lieu dont la fréquentation fait perdre à l’Islam ses futurs adeptes.

Il en va de même pour quelques chefs religieux qui, par crainte de perdre des disciples, interdisent purement et simplement l’envoi des enfants à l’école publique. Il faut reconnaître, cependant, que la plupart des marabouts, non seulement déploient des efforts considérables pour gagner à l’Islam de nouveaux convertis, mais diffusent encore dans les langues locales l’enseignement coranique et prophétique avec beaucoup d’abnégation et de générosité. Ils créent des écoles, des instituts, des medersas ou des mosquées, patronnent des associations musulmanes, financent le pèlerinage aux lieux saints de l’Islam de plusieurs coreligionnaires, et viennent en aide aux musulmans, matériellement démunis.

Si ces actions d’utilité publique se poursuivent, se renforcent et s’élargissent de la part des chefs religieux, qui pratiquent ainsi le principe de la solidarité indispensable entre musulmans, on n’aura pas besoin de se demander où trouver la solution au problème de « démaraboutisation » de l’Islam, problème qui est dépassé dans les pays arabes.

Tout à l’heure, nous avons parlé de syncrétisme, et du succès grandiose de l’Islam en Afrique noire, sans en expliquer les raisons. La raison principale, à notre avis, c’est que cette religion a su respecter les particularismes, ou mieux, les cultures des ethnies, à commencer par les particularismes des Arabes, en ce que le pèlerinage à la Mecque, par exemple, existait avant la venue de Mahomet, qui l’a, tout de même, dépouillé de bien des scories païennes.

En Afrique, l’Islam a, par exemple, enrichi le panthéon nègre des djinns, à côté des génies, des esprits, des totems, auxquels les Noirs attachent une grande importance. Il en va de même pour les amulettes écrites, avec des versets coraniques, à côté gris-gris traditionnels. C’est ainsi que le « maraboutage » [2] pratiqué dans la « khalwa » ou retraite spirituelle, est venu se greffer sur la sorcellerie purement négro-africaine.

Ces pratiques, bien sûr, l’Islam authentique, dans sa doctrine d’absolutisme incomparable du Dieu un, les condamne.

Reconnaissons tout de suite que, malgré ce syncrétisme et la résurgence ou la persistance explicable des croyances ancestrales, les Noirs musulmans observent assez scrupuleusement les cinq piliers fondamentaux de l’Islam, et que certains se montrent jaloux du patrimoine culturel qu’ils partagent avec les autres fidèles de la religion mahométane.

En conclusion, disons que, malgré ces pratiques, et les particularités de telle ou telle race, malgré les exigences de changement que comporte chaque époque, l’Islam, riche de principes toujours actuels, entend garder, pour l’essentiel, et dans sa diversité intérieure, sa force d’unir ses adeptes dans un monothéisme absolu et dépouillé, en bravant ainsi le temps sans vieillir.

Références bibliographiques :

– Coran.

– « Les Schismes dans l’Islam », d’Henri Laoust – Payot, 1965, Paris. « Connaître l’Islam » de Louis Gardet, Collection Je sais- Je crois – 1968, Paris.

– « Mahomet », de M. Gaudefroy-Demombynes, Albin Michel 1959, Paris.

– « L’lslam noir », de Vincent Monteil, le Seuil, 1966, Paris.

– « L’Anti-Sultan ou Al-Hadjj Omar Tal du Fouta », de Fernand Dumont, Nouvelles Editions Africaines, 1974, Dakar.

[1] De la page 223 à la page 225.

[2] Usage de carrés magiques ou de l’astrologie par exemple dans un but non religieux.