Littérature

CONTES AFRICAINS : IL NOUS FAUT CHANGER

Ethiopiques numéro 53

revue semestrielle

de culture négro-africaine

1er semestre 1991

Hommage à Senghor

Forum d’Asilah (Maroc)

Dès 1828, à une époque où la plupart étaient encore persuadés que l’Afrique était un continent sans littérature, le baron Roger, ancien gouverneur du Sénégal où il venait de passer cinq ans, publia 43 fables wolof, qu’il a lui même recueillies et mises en vers français. Cet ouvrage sera suivi des Contes de la Sénégambie, du Dr Bérenger-Féraud, en 1885. Aujourd’hui, des milliers de contes de toute l’Afrique ont été publiés. Mais comme le remarque très justement Ruth Finnegan dans les premières pages d’Oral littérature in Africa,

« bien qu’il y ait beaucoup plus de collections d’art africain qu’on ne le réalise habituellement, elles sont de qualité très inégale et leur utilité dépend d’une connaissance des préjugés théoriques de ceux qui les ont recueillies ». [2]

Recueillis d’abord auprès de catéchistes, d’enfants ou de fonctionnaires bilingues par les missionnaires, les administrateurs et les anthropologues, les contes, premier genre remarque, ont été souvent, au début, publiés dans leurs traductions anglaise ou française dans des revues comme Mélusine. Folklore, Africa ou Education africaine. Beaucoup ont trouvé leur place, en résumés ou en échantillons, dans des études linguistiques, littéraires ou d’ordre plus général comme celles de G.T. Basden sur les Igbos du Nigeria [3]. D’autres n’ont été recueillis que pour être étudiés, disséqués, et, s’ils ont servi de base et d’illustration à maints articles, communications et livres érudits, ils sont restés inédits. La plupart ont toutefois été regroupés dans des recueils plus ou moins vastes, agrémentés d’illustrations et qui, dans l’esprit des maisons d’édition, étaient généralement destines aux enfants

– c’est qu’en Europe, comme le dit une note parue au bas du texte de « la Belle au bois dormant » dans le Mercure gat en février 1696, « les contes de fées et d’ogres semblent n’être bons que pour les enfants ». [4]

Cette priorité donnée à la jeunesse va marquer profondément le traitement des contes, dont la collecte se heurtait déjà à plusieurs obstacles que signalent honnêtement certains auteurs – le plus grand étant celui de la langue : étrangers aux cultures qu’ils étudient, les premiers collecteurs de contes ne peuvent comprendre les textes dans leur langue originale et doivent se contenter de faire confiance aux intermédiaires qui, souvent, mutilent les phrases, omettent certains détails, sautent telle ou telle partie chantée ou la réduisent de moitié, et ne maîtrisent pas toujours la langue dans laquelle ils traduisent. A cette difficulté s’ajoutait, dans les premières années, l’absence de magnétophone, qui forçait à écrire sous la dictée des conteurs et des interprètes. Les premiers textes publiés n’auront donc aucune prétention scientifique et ne pourront que très rarement être notés dans leur intégralité, en dépit de la bonne volonté des collecteurs.

Tout cela n’arrêtera pas les éditeurs de recueils plus spécialement destinés aux jeunes, qui vont faire un effort délibéré pour mutiler davantage encore les textes ainsi récoltés, en les adaptant, en les réécrivant, en les résumant, dans une langue élémentaire qui efface irrémédiablement le style original et les différences de tons, les exclamations, les hésitations, les parenthèses du conteur.

Le choix des contes est, dans plus d’un recueil, laisse à l’arbitraire : un petit livre de trente pages publié à Londres en 1951 et intitulé The tortoise of koka and other stories [5] groupe ainsi cinq contes venus du Nigeria, de l’Angola et du Botswana. Et comment justifier que Les plus jolis contes d’Afrique noire [6] ne soient que trois, tout un continent ramené à trois contes ? Quels critères ont donc présidé à leur sélection ?

Les contours ne sont pas reconnus, et, dès le conte dit, rentrent dans l’ombre beaucoup d’auteurs les « oublient » [7]dans leurs publications, comme ils omettent leur ethnie, parfois même la région et – après les Indépendances – le pays où ils ont recueilli les contes. 406 contes sur 2296 sont ainsi orphelins et apatrides. On me dira : tout ça n’intéresse pas les enfants…

Certains auteurs vont faire un effort de précision ; mais – ignorance ou propos délibéré – n’indiqueront que la région ou le pays de leur collecte, tandis que d’autres se contenteront de mentionner l’ethnie des conteurs, laissant à leur public le soin de les replacer sur la carte.

Il y a des recueils qui confinent à la miniature : trois contes ici, deux contes là, souvent adaptés par le même auteur et publiés chez les mêmes éditeurs.

Quant aux titres des ouvrages, ils révèlent une étrange idée de l’Afrique. Que dire du Diable dans la brousse, contes nègres publié en 1931, ou des petits contes nègres pour les enfants des blancs qui sortent des presses en 1946 ? Leur date de parution les excusera ; elle n’excusera pas les récits des peuples sauvages publics en 1966, six ans après les Indépendances, et qui regroupe sous ce titre peu flatteur ashantis, hausas, soninkés et bochimans- ce dernier groupe ayant peut-être fait oublier les autres…

On retrouve, à la lecture des titres de recueils de contes, un travers qui marque toute la littérature enfantine française quand elle veut présenter l’Afrique : la généralisation. Ainsi, les Editions Piccoli de Milan publient en 1949, dans une série faisant le tour du monde et dont les autres albums parlent aux enfants de la Chine, de l’Espagne, de Inde ou de la Hollande, un nouveau livre d’images intitulé au pays du tam-tam, qui ne porte sur aucune région d’Afrique en particulier et présente ce continent comme « le pays du soleil »… et du tam-tam. Avec « de beaux petits nègres » [8]. Les contes d’Afrique : récits du folklore africain sont publiés 28 ans après, dans une collection intitulée : « contes de toutes les régions et de tous les pays » [9]. Depuis les Contes populaires d’Afrique sortis en 1903 dans une autre collection, celle des « Littératures populaires de toutes les nations » et les Contes et légendes de l’Afrique noire de 1937, eux aussi au milieu d’autres contes et légendes « de tous les pays » [10], rien n’a change. L’Afrique serait-elle devenue un pays le jour ou on l’a découverte ?

Un grand nombre de recueils continuent donc de porter le titre auquel ils semblent condamnés : celui de contes africains, contes d’Afrique, African folktales, Africanische Marchen… Ces titres sont aujourd’hui repris par les Africains eux-mêmes, qui pourtant ne peuvent être taxes d’ignorance – peut-être pensent-ils ainsi mieux faire passer leur message. Certains veulent faire preuve de plus de rigueur : ils parleront de contes de l’Afrique de l’0uest, West African folktales, de contes et fables du centre de l’Afrique ; tout cela ne nous mène pas bien loin.

En dépit de leurs titres, un bon nombre de ces recueils sont d’une haute qualité : l’ouvrage d’Einstein, Africanische Legenden, public en 1925, donne ainsi, à une époque où d’autres prétextaient l’ignorance, les sources et l’origine ethnique ou régionale de la centaine de contes qu’il renferme, comme d’ailleurs l’Afrikanische Marchen de Meinhof public quatre ans auparavant [11] ; que le lecteur ne se laisse pas non plus tromper par le titre un peu vague du recueil de Seydou, Contes et fables des veillées, paru chez Nubia en 1976 : il s’agit d’un ouvrage bilingue de 300 pages présentant 41 contes peuls du Mali et du Niger avec leur traduction française. Ce dernier livre nous donne cependant l’exemple d’un autre travers, celui qui amène éditeurs et auteurs à donner à leurs publications des titres fantaisistes cherchant davantage à accrocher le public qu’à le renseigner dès l’abord sur la provenance des contes ; n’en citons que quelques uns, au hasard :

– fireside tales of the hare and his friends

– contes des savanes et des forêts

– les aventures de Koulou la tortue

– le secret de la source

– tales of the African wilds

– légendes du jour et de la nuit

– le livre de la sagesse noire

– le fer à moulin…

Tout cela n’empêche pas la qualité des recueils, on l’a déjà dit ; mais pourquoi ne pas être plus complet ? Uche Okeke a su, lui, marier rigueur et poésie avec sa collection de contes igbos, Tales of the land of death, igbo folktales – qui doit probablement son titre à la guerre du Biafra, terminée juste un an avant la publication de l’ouvrage à New York ; et la collection « Fleuve et flamme » du CILF/EDICEF présente des textes adaptés certes, mais en indiquant leur origine ethnique et leur pays, avec souvent une carte et toujours une introduction.

D’autres conteurs, souvent africains ceux-là – mais pas toujours, loin de là -, recueillent des contes dans un seul pays ou même une seule ethnie, et les présentent ensuite comme des « contes de l’Ouest africain », voire des « contes d’Afrique », ou sous un titre vague : c’est le cas de sept contes de Zanzibar en 1893 [12], de 36 contes ashantis en 1917 [13], de treize contes gandas en 1946 [14], de 22 contes guinéens en 1965 à Besançon [15], de 40 contes d’Ouganda réunis à Bologne la même année sous le titre de Mamme d’Africa, attorno ai fuochi della sera [16]et même de 25 contes karangas publiés, avec leur traduction anglaise et la notation musicale de leurs chants, en 1967, sous le titre trompeur de The lion on the path and other african stories [17] ; c’est ainsi que seront publiés, également, 29 contes « du Nigeria », entre 1965 et 1971, par le même auteur, un Yoruba [18] – ces deux recueils pour enfants n’indiquent pas, d’ailleurs, l’origine ethnique de leurs contes, pas plus que The coconut girl, dix contes du Kenya publiés à Nairobi la même année 1971, pas plus qu’Olode the hunter and other tales from Nigeria qui cache sous ce titre 29 contes yorubas – alors que le pays compte plus de 200 ethnies [19]. Ramener tout un pays à un seul groupe suppose majoritaire, c’est aussi ce que font les 37 Nigéian folktales publiés aux Etats-Unis en 1961 [20]

Tous ces travers contribuent a transformer ce qui aurait dû être une liste variée à l’infini en un ronron monotone, qui n’a pas d’équivalent en Europe, et ou l’on voit sans cesse revenir les mêmes mots, les mêmes litres. Il est vrai que dans le même temps se développaient deux autres courants : celui rassemblant les contespar ethnies, comme le fait Basset avec ses onze Contes haoussas publiés dans Mélusine en 1886-1887 [21], ou par pays comme les Contes de la Sénégambie, ceux du Ghana et ceux de Côte d’Ivoire publiés respectivement en 1885, 1968 et 1973(21) [22] ce qui montre une fois de plus que les dates et les époques n’expliquent pas tout.

Cette ignorance, réelle ou prétendue, a, en dépit des apparences, un profond retentissement sur l’enfant même qu’on désirait toucher et informer : à la lecture de ces recueils qui se ressemblent tous, il est renforcé dans sa méconnaissance innocente du continent africain, à une époque qui ne le pardonnera pas à l’adulte qu’il deviendra. Respectons nos enfants : disons-leur la vérité sur les contes, qui deviendront ainsi pour eux ce qu’ils étaient et sont encore pour leurs cousins du Sénégal, du Mali, du Nigeria et de tant d’autres pays : une école en plein air.

NOTES

Bibliographie : 79 titres généraux de contes africains, 1893-1984.

ANOMA-KANIE L. Quand les bêtes parlaient aux hommes, contes africains, Abidjan Dakar, Nouvelles Editions Africaines, 1974, 63 p., 18 contes.

ARNOTT K. Africain fairy-tales, Londres, Muller, 1967, VIII, 200 p., 25 contes.

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BARKER W. & SINCLAIR C. West African folktales, Londres, Harrap, 1917, 184 p., 36 contes.

BASSET R., Contes populaires d’Afrique, Paris, Guilmoto, 1903, XII, 455 p., 170 contes.

CENDRARS B. Petits contes nègres pour les enfants des Blancs, Paris, J. Vigneau, 1946, 96 p., 10 contes.

COLIN R. Les contes noirs de l’Ouest africain, Paris, Présence Africaine, 1957.

COURLANDER H. The king’s drum and other african stories. New York, Harcourt, Brace & World, 1962, 125 p., 29 contes.

DAVESNES A. & GOUIN J. Contes de la brousse et de la forêt, Paris Strasbourg ; Istres, 1932,183 p.

DELAFOSSE M. L’âme nègre, Paris, Payot, 1922, 180 p., 30 contes.

DELIERE L. & FRANCOIS A. Sept contes africains, Bruxelles, Cercle français de poésie, 1982,56 p.

DENNETT R. At the back of the black man’s mind, Londres, Macmillan, 1906, XV, 288 p.,6 contes.

DOGBE Y. Fables africaines, Paris, l’Harmattan, 1978,71 p.

2e édition : Le Mée-sur-Seine, Akpagnon, 1979,102 p.

3e édition : Lomé, Akpagnon, 1982, 102 p.

EID J. Contes de l’Afrique noire, Paris, CPIP, 1983,89 p.

EINSTEIN C. Afrikanische Legenden, Berlin, Rowohit, 1925, 276 p., 100 contes.

ELLIOT G. Where the leopard passes. A book of african folktales, Londres, Routledge & Kegan Paul, 1971, 134 p., 8 contes, (1ere édition 1949).

EQUILBECQ V. Contes populaires d’Afrique occidentale, Paris, Maisonneuve & Laroche, 1972, 512 p., 167 contes, 2e édition de l’essai sur la littérature merveilleuse des Noirs suivi de Contes indigènes de l’Ouest africain français, Paris, Leroux, 1913-16, 3 vol.

FAURE F. Le diable dans la brousse, contes nègres, Paris, « Je sers », 1931, 178 p., 12 contes.

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FUCHS P. African Decameron : folktales from Central Africa, (trad. de l’allemand par R. Meister), New York, Obelensky, 1963, VIII, 203 p., 48 contes.

GUILLOT R. Contes d’Afrique, Gorée, Imprimerie du Gouvernement général, 1933, 92 p., 100 contes.

Contes de la brousse fauve, Grenoble, Arthaud, 1945, 234 p., 12 contes.

Contes et légendes d’Afrique noire, Paris, Société d’Edit. géographies maritimes et coloniales, 1946,43 p., 5 contes. Africain folktales (trad. du français par G. Marsh).

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In an elephant corral and other tales of West African experiences, New York, Negro Universities Press, 1969, 180 p., 9 contes (reimpression de l’éditde 1912).

NICOL A. Two African tales : the leopard hunt & the devil at Yolahun bridge, Cambridge University Press, 1965, 76 p.

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[1] Université Nsukka (Nigeria)

[2] R. Finnegan, Oral literature in Africa. Oxford Library of African literature OUP, Nairobi, 1970, p. 27.

[3] G.T. Basden, Among the Ibos of Nigeria, Londres, F. Cass 1966, 321 p. (P6 édition en 1921) et Niger Ibos, Londres, F. Cass 1966, 456 p. (1ere édition en 1938).

[4] Cité dans F. Caradec, Histoire de la littérature enfantine en France, Paris, Albin Michel, 1977, p. 78.

[5] I. Fremont, The tortoise of koka and other stories, Londres, Oxford, 1951, 30p.

[6] M. Saver, Les plus jolis contes d’Afrique noire, Paris, Hachette, 1977, 29 p.

[7] F. Faure, Le diable dans la brousse,

B.Cendras, petits contes nègres pour les enfants, Paris, « Je sers », 1931, 178 p..1946,96 p

[8] J. Colombini-Monti, au pays du tam-tam, série le monde, n° 7, Milan, Piccoli, 1949, 20 p.

[9] M.  Féraud, Contes d’Afrique : récits du folklore africain, Paris, Hachette, 1977, 154 p.

[10] R. Basset, Contes populaires d’Afrique, Paris, Guilmoto, 1903, XII, 455 p.

– G. Vallerey, Contes et légendes de l’Afrique noire, Paris, Nathan, 1937, 256 p.

[11] C. Einstein, Afrikanische Legenden, Berlin, Rowohit, 1925, 276 p.

– C. Meinhof, Afrikanische Mfirchen, Jena, Diederichs, 1921, 342

[12] A. Mounteney Jephson, Stories told in an African forest, Londres, Sampson Low Marston, 1893, VIII, 162 p.

[13] W. Baker & C. Sinclair, West African folktales, Londres, Harrap, 1917, 184p

[14] B. Kalibala, Wakaima and the dayman & other African folktales, Londres-New York, Longmans-Green, 1946, XII, 145 p.

 

[15] C. Kuenemann-Pelletier, la dernière sirène de la brousse. Contes africains, Besançon, Jacques & Demontrond, 1965, 134 p.

[16] Publié par Missionaria italian, 114 p.

[17] H. Tracey, The lion on the path…, Londres, Routledge & Kegan Paul, 1967,XIV, 127 p.

[18] K. Akinsemoyin, Stories at sundown, Londres, Harrap, 1965, 71 p.

[19] H. Courlander & E. Eshugbayi, Olode the hunter and other tales from Nigeria, New York, Harcourt, Brace & World 1968 153 p.

[20] B. & W. Walker, Nigerian folktales as told by Olawole Idowu and Omotayo Adu, New Brunswick (N.J.), Rutgers Univ. Press 1961, X, 113 p.

[21] R. Basset, Contes Haoussas, Mélusine 3, 1886-87, p. 225-227 et 441-446.

[22] Dr Berenger-Feraud, Contes de la Sénégambie, Leroux, Paris, 1885, 260 p.

P.Addo, Ghana folktales, Ananse stories from Africa, New York, Exposition press, 1968,51 p.

  1. Amon d’Aby, la mare aux crocodiles : contes et légendes populaires de Cote d’Ivoire, Abidjan Dakar, NEA, 1973,128 p

-COULEURS, OMBRES ET LUMIERES DANS LES LETTRES D’HIVERNAGE DE L.S. SENGHOR

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