Littérature

L’UNIVERSITE ET LES FILMS VIDEOS NIGERIANS – REGARD SUR QUINZE ANS DE RECHERCHES

Ethiopiques n°80

La littérature, la philosophie, l’art et le local

1er semestre 2008

 

Françoise UGOCHUKWU [1]

 

Dans la préface de la première édition de son ouvrage sur Nigerian Video Films (Les films vidéos nigérians), sortie au Nigeria en 1997, Haynes (2000 : xv) remarquait que

 

« Les films vidéos nigérians – des scénarios dramatiques filmés en vidéo, vendus en cassettes et parfois projetés dans des lieux publics grâce aux vidéoprojecteurs et aux écrans de télévision – sont produits au rythme moyen d’un par jour. Sur la base de leur seule vitalité commerciale, ils peuvent donc se vanter d’être la forme d’art la plus importante au Nigeria. Une telle industrie populaire est sans précédent dans l’histoire du cinéma africain ».

 

Cette production a donné lieu, depuis une quinzaine d’années, à un certain nombre d’études et de publications qui peuvent être considérées comme une juste mesure de la prise de conscience du développement d’une production dont nous ne citerons ici que quelques repères :

 

  • le nombre d’ouvrages publiés au Nigeria depuis 1991 sur l’histoire et le développement de l’industrie cinématographique nigériane ;
  • l’édition américaine du livre de Haynes sur le sujet, sortie en 2000 ;
  • l’ouvrage de Barrot sur le même sujet, paru en France en 2005 (le premier à être publié en français) ;
  • la communication de Krings sur Nollywood en Afrique, présentée à Frankfurt en 2001.

 

La majorité des publications sur le sujet est publiée en anglais. Bon nombre d’articles ont trouvé leur place dans des ouvrages consacrés au cinéma africain ou à la globalisation. D’autres sont publiés dans des revues spécialisées comme Africa, Research in African Literature, African Affairs, le Journal of African Cultural Studies ou encore Black Renaissance. Des revues africanistes de renom comme les Cahiers d’Etudes africaines et Politique africaine ont aussi accueilli plusieurs articles sur le sujet depuis 2002. Livres et articles donnent une voix aux chercheurs et producteurs de films nigérians, tout en offrant une plateforme interculturelle, point de rencontre entre Nigérians, Américains et Européens. Ces études, fruit des efforts de création d’outils adaptés à une évaluation critique de ce nouveau produit audiovisuel, présentent une vue kaléidoscopique de la production nigériane ; elles révèlent aussi un grand intérêt pour la reconstitution historique. Un certain nombre de ces publications comparent la production vidéo nigériane et les films francophones, et évaluent leur impact aux niveaux local et international. Ce faisant, elles démontrent l’importance des langues portées à l’écran et utilisées comme outils de communication et objets culturels ; elles prouvent en outre l’énorme potentiel de ces langues, facteurs d’unité comme de division.

 

Un champ de recherche en plein développement

 

Alors que Nigérians et Ghanéens prenaient plaisir à regarder leurs films vidéos, les universitaires africains ont longtemps boudé une production qu’ils jugeaient de qualité médiocre et qu’ils comparaient aux romans à l’eau de rose du marché d’Onitsha. Ceux d’entre eux réunis à Cambridge (GB) pour un colloque sur la puissance du verbe en 1999 se gaussaient alors de la qualité technique ‘épouvantable’ de ces films. Quatre ans plus tard, Ogunleye (2003 : xi) dut faire remarquer aux chercheurs que cette production « ne doit pas être dédaignée comme une passade. Elle doit être soumise au contraire à une étude sérieuse pour la faire sortir de sa position actuelle d’artisanat et changer le statut de paria qui est le sien aujourd’hui parmi les critiques condescendants, d’où qu’ils viennent ». La situation a changé depuis, avec la découverte progressive, par les medias et les chercheurs, de statistiques surprenantes, datées du 22 février 2007 : quelques 1 200 productions officielles par an, sans compter 800 autres films vendus hors censure ; 15 000 vidéoclubs rien qu’au Nigeria ; quelques 300 firmes de production et plus de 300 000 employés ; plus de 41 milliards de francs CFA de revenus, aux mains de producteurs et de directeurs formés en Grande Bretagne où ils se sont initiés au marketing.

Les maîtrises et doctorats soutenus depuis dix ans, principalement au Nigeria et aux Etats-Unis, témoignent de l’intérêt grandissant des universitaires pour ce nouvel élément de culture populaire. La vague soudaine d’intérêt pour la production cinématographique vidéo du Nigeria a inspiré un certain nombre de projets de recherche individuels et collectifs sur la production et la gestion de ces films. Les films yoruba, leur racines culturelles, leur développement, leur forme, leur style et leur contenu, ont fait l’objet de plusieurs thèses, soutenues principalement à l’université d’Ibadan, doyenne des universités nigérianes. Les films vidéos nigérians ont également attiré l’attention des étudiants chercheurs américains, dont le pays, première destination d’immigration des Nigérians, bénéficie de l’implantation de départements et centres d’études africaines soutenus financièrement. Chaque année, des universités et centres de recherches organisent maintenant des séminaires, colloques internationaux et festivals, souvent combinés et qui permettent de réunir chercheurs, producteurs, directeurs et acteurs. Pour mémoire :

 

  • le forum international sur le cinéma et la vidéo africains, Lagos 2002 ;
  • le second festival du film africain et antillais, tenu a l’université des Antilles en 2003 (avec Kelani & Okome) ;
  • le colloque « Dans l’antre du dragon » sur la charia et la censure, tenu à Cologne en 2004 ;
  • le colloque « Hooray for Nollywood », vitrine des nouveaux films vidéos nigérians, USA, 2005 ;
  • le colloque sur la montée de Nollywood, Los Angeles 2005 ;
  • la première des « conversations Nollywood », sur la question de « Nollywood et l’identité », 13 juillet 2007 dans les bureaux du journal africain Voice à Londres ;
  • l’atelier d’août 2007 sur l’industrie cinématographique de Nollywood & la Diaspora africaine au Royaume-Uni, tenu à Londres et organisé par l’Open University avec le concours de l’Institut britannique de cinéma.

 

La présence grandissante et de plus en plus visible de l’industrie cinématographique nigériane dans les festivals est aujourd’hui l’occasion pour le public de découvrir un medium différent, au moment où des pays africains de plus en plus nombreux adoptent le film vidéo.

 

Des intérêts convergents

 

Les chercheurs attirés par l’étude des films vidéos nigérians viennent de champs d’étude voisins – études yoruba, igbo et hausa, culture populaire, théâtre du Ghana et du Nigeria, cinéma (plus particulièrement les films de l’Inde et d’Afrique francophone), études nigérianes (politique et sociologie), études religieuses, islamiques et de la Diaspora. Tous, souhaitant faire la lumière sur les raisons de l’extraordinaire développement et de la diversité des films vidéos nigérians, se sont intéressés aux circonstances de leur naissance. Pour l’instant, les études publiées, tenant compte de l’émergence récente de cette industrie, et souhaitant faire mieux connaître sa naissance « silencieuse » loin des regards occidentaux, commencent habituellement par un panorama historique. Les nigérians sont certainement les mieux placés pour offrir cette information, mais semblent parfois manquer d’une vue globale sur la scène culturelle de leur pays. Ceci a dans certains cas provoqué des conflits d’opinions qui ont à leur tour amené de vigoureux échanges ; ces derniers, en attendant de faire l’objet de publications, ont été répercutés par la presse. On voit là le besoin de pousser l’exploration des thèmes culturels au-delà des barrières linguistiques, que ce soit au Nigeria ou ailleurs. Le sujet des publications a jusqu’ici été plus ou moins dicté par le champ d’études originel et le domaine de spécialisation des chercheurs. Dans une perspective historique, certains articles montrent comment les films vidéos nigérians sont nés de la culture populaire yoruba, tandis que d’autres, littéraires, considèrent ces films, avec leurs nombreuses scènes d’intérieur, comme une autre facette du riche théâtre yoruba. Le contenu des films vidéos est maintenant traité comme une partie intégrante de la scène littéraire du pays.

 

Le défi nigérian

 

Les publications françaises et francophones offrent quant à elles des analyses comparatives et des réflexions sur les qualités respectives des films vidéos et des longs métrages francophones. Le cinéma francophone est apprécié pour ses qualités techniques et artistiques et surtout pour l’image positive qu’il donne de l’Afrique, prouvant le savoir-faire du continent et projetant ses producteurs sur le devant de la scène internationale. Ceci explique que ces films soient brandis avec orgueil par certains producteurs africains, et même nigérians, comme des ambassadeurs de choix à présenter dans les grands festivals, dans l’espoir d’une reconnaissance internationale, d’un record de ventes dans les pays occidentaux et de gains substantiels. Ces mêmes producteurs font la fine bouche, par contre, devant des films vidéos aux maigres budgets et aux scénarios souvent dénués d’imagination. Tous reconnaissent cependant que les directeurs et producteurs des films vidéos, tout comme leurs acteurs phares, ont atteint la célébrité et une reconnaissance internationale révélée par la publication d’entretiens avec Amaka Igwe, Tunde Kelani, Zack Orji et bien d’autres. Quant à la presse, plus proche du public que les universitaires, elle tend de plus en plus à reléguer les longs métrages africains dans le passé, et met par contre en valeur les productions nigérianes qu’elle cite en exemple, montrant qu’elles réconcilient les audiences africaines avec les productions locales. Les journaux font ainsi la liste des avantages du medium de la vidéo :

 

  • des thèmes et des sujets qui ne manquent pas d’attirer l’attention des audiences locales ;
  • une grande variété de films qui satisfont tous les goûts et les cultures régionales et qui parlent la langue du public ;
  • un mode de distribution qui

 

  1. permet au public local d’avoir accès aux films – au contraire de la littérature, publiée loin et hors de portée de son public légitime ; 2. tient compte de la pauvreté et de l’insécurité d’un pays qui, hormis dans une poignée de grandes conurbations, n’a ni les moyens ni l’infrastructure ni le désir nécessaires à la fréquentation des salles de cinéma ; 3. attire et satisfait les individus comme les groupes.

 

La question de la langue

 

Si l’on considère le sujet du point de vue de l’ethnolinguistique, il faut noter que le choix de la langue des films vidéos, comme le doublage et le sous-titrage, ont jusqu’ici reçu peu d’attention, en dehors de remarques faites en passant par des journalistes comme Ayorinde, alors même que des chaînes satellites comme OBE et Nollywood projettent chaque jour des films vidéos nigérians et ghanéens sous-titrés. On ne peut que regretter ce manque d’intérêt, d’autant plus que le sous-titrage influence très certainement la vente des films vidéos et leur étude. Les publications qui se sont penchées sur le côté linguistique de la production vidéo ont souligné quatre points principaux :

 

  • le peu d’informations disponibles sur les films vidéos hausa, pour la plupart dépourvus de sous-titres et dont la diffusion semble s’être plus ou moins cantonnée à la zone linguistique hausa, sans pouvoir dépasser la barrière de la langue ;
  • une prise de conscience grandissante du caractère distinctif des productions yoruba, mettant en avant une identité culturelle soulignée plus par la langue adoptée et l’origine ethnique des producteurs, directeurs et acteurs que par les thèmes traités ou la diffusion de ces films ;
  • un désintérêt complet pour les quelques rares films vidéos produits en igbo, qui contraste avec l’engouement du public pour les films en « angligbo » ;
  • une absence totale de publications sur les films vidéos dans d’autres langues nigérianes.

 

On ne peut trop souligner l’importance cruciale de la langue : elle a amené ce qui peut être perçu comme un déséquilibre possible dans la mise à l’écran des différentes cultures de la fédération ; elle a souvent rendu difficile une étude approfondie du contenu des films ; elle a rendu difficile une juste rétrospective historique du développement de la production cinématographique nigériane ; elle a enfin parfois provoqué une compétition malsaine entre les trois principales ethnies du pays, chacune cherchant à accaparer l’attention de l’étranger. La diffusion des productions en langues nigérianes a jusqu’ici été limitée par la barrière de la langue. Les films hausa sont les mieux lotis : les données recueillies démontrent qu’après s’être répandus dans tout le nord du pays, ils ont rapidement traversé les frontières et pénétré le Niger et le Tchad, renforçant les liens de cultures entre ces populations avoisinantes. Il semblerait cependant que depuis 2004, la diffusion des films hausa ait décliné, probablement du fait de l’application de plus en plus répandue de la charia au nord du Nigeria. Ces films se répandent cependant, maintenant, dans tout le Sahel parmi les populations hausaphones, où leur impact culturel se fait sentir et donne lieu à de nombreux commentaires. Les productions en yoruba quant à elles sont passées à l’ouest dans les pays voisins – Bénin et Togo, et font en outre aujourd’hui les soirées de l’importante diaspora yoruba d’Amérique latine. Connaissant la tendance igbo au déplacement, leur vaste diaspora et leur attraction pour la langue anglaise, on ne sera pas surpris de constater que la majorité de leurs productions sont en ‘angligbo’, cette variété d’anglais nigérian tempérée d’igbo, même si elles sont par ailleurs émaillées de chants igbo.

Les progrès de la diffusion des films vidéos ont démontré l’urgence d’une réflexion sur le doublage et le sous-titrage. Même s’il est vrai que ces productions s’adressent d’abord et surtout à un public local, il est évident qu’un nombre grandissant de Nigérians parlant d’autres langues désirent pouvoir accéder à ces films. Le sous-titrage a jusqu’ici été préféré au doublage, comme en témoignent les films vidéos igbo et yoruba produits depuis le début des années 1990. Le film Love in vendetta offre un exemple intéressant de sous-titrage : c’est une production de Chiko Ejiro qui peut être considérée comme le Roméo et Juliette nigérian. Le public y suit les déboires d’un jeune couple aux prises avec leurs deux familles traumatisées par de pénibles souvenirs datant des émeutes tribales de Kano en 1987. Lui est igbo, elle est hausa, et si pour eux la différence de culture, de langue et de religion ne fait plus obstacle, leurs pères n’ont jamais pardonné la mort de l’un des leurs et les massacres d’autrefois. Les sous-titres français visent le public francophone des pays voisins, déjà familier du thème de l’amour interculturel, sujet de nombreux romans et nouvelles francophones. Des producteurs comme Tunde Kelani doublent ou sous-titrent systématiquement leurs films à l’adresse du vaste marché d’Afrique de l’Ouest, et le dernier film de Kelani, Pourquoi moi ? production multilingue sur fond yoruba, se déroule au Bénin.

 

Un modèle à suivre

 

Quelques-unes des publications sur les films vidéos nigérians se penchent sur la question de leur réception à l’étranger, et révèlent le dilemme auquel doivent faire face les producteurs désireux d’atteindre de nouveaux publics. Les uns considèrent le film vidéo comme un pis-aller et rêvent de trouver des mécènes et un budget qui leur permette de produire de grands films prometteurs, garants de leur présence dans les festivals de cinéma et qui puissent les propulser sur la scène internationale. D’autres ont fait le choix de garder le medium de la vidéo et se battent pour en améliorer la qualité, de façon à satisfaire leur public local et régional tout en élargissant la diffusion de leurs films vers l’étranger. Les recherches entreprises révèlent que le Nigeria développe actuellement sa production cinématographique sur les deux tableaux, tout en déplaçant peu à peu les thèmes de ses scénarios pour attirer le public occidental. Cet effort de diffusion vise particulièrement la Grande-Bretagne, avec des films comme Osuofia in London (2003), The London Boy (2005), Fateful Love -London lovers (2004), Felefele Laye et Ife Oga (yoruba, 2006) et Manchester Bound (2007). Les Etats-Unis, eux, figurent depuis longtemps dans les productions nigérianes, tantôt comme eldorado, tantôt comme paradis des gangsters, comme le montrent One dollar (2002), Million Dollar Sisters et African Dilemma (2006) ou African Youth (2007). Dollars from Germany (2004) et Brain Wash (2006) ont quant à eux ajouté l’Allemagne à la liste.

La vaste Diaspora nigériane des Etats-Unis a largement contribué à la diffusion et à l’étude de cette production. Il est intéressant de noter, en outre, que l’attraction qu’exercent les films nigérians sur le reste de l’Afrique est telle que la langue utilisée, que ce soit l’« angligbo » ou d’autres langues nigérianes, ne semble pas décourager le public francophone : après le Niger, le Tchad, le Bénin, le Togo et le Cameroun, les films vidéos nigérians envahissent maintenant les marchés des deux Congos, de Zambie et de Tanzanie, où ils initient de nouveaux publics à l’igbo et au yoruba. Le 15 novembre 2006, le site Internet de la BBC rapportait le boom de la vidéo au Kenya où étals de fortune et vendeurs à la sauvette offrant des films vidéos, pour la plupart nigérians, se multipliaient aux alentours des petits marchés et jusque dans les bidonvilles avoisinant les grands centres urbains.

Les Africains ne se contentent plus de visionner les films nigérians : ils produisent maintenant leurs propres films sur le même modèle, l’occasion pour le Nigeria d’offrir une formation adaptée aux besoins de ces pays. Le 14 juillet 2007, dans le cadre des échanges culturels entre le Nigeria et le Kenya, dix producteurs de films kenyans ont visité le Nigeria grâce à des bourses pour y suivre des cours professionnels de production cinématographique. Cette nouvelle coopération sud-sud devrait encourager la compétitivité de Nollywood tout en rehaussant le profil international du cinéma africain. Au Ghana, l’industrie du film vidéo, née, comme en pays yoruba, de la culture locale des concerts-parties et du théâtre itinérant, est établie de longue date et a déjà généré un certain nombre d’études et de publications. Les producteurs francophones, à leur tour, lancent aujourd’hui de nouvelles initiatives, fascinés par la possibilité de faire des films à petit budget pour des retours juteux et par la chance inespérée d’offrir enfin le cinéma à un public rural éloigné des salles de projection des grandes villes.

 

Dans les bagages des immigrants

 

Voyageant dans les bagages des immigrants, les films vidéos nigérians ont aujourd’hui atteint l’Europe et discrètement pénétré le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne, se déplaçant avec la communauté nigériane et passant les frontières avec elle. Londres en particulier, ville d’accueil d’une importante communauté nigériane et important marché africain, a vu pousser un peu partout boutiques et étals de vente de films vidéos, gérés par des britanniques d’ascendance africaine ou asiatique. Ces petits commerces répondent à la demande insatiable d’un public venant de tout le sud de l’Angleterre. Birmingham et Manchester, que les trains rapides et les vols bon marché ont rapprochées de Londres, sont aujourd’hui la nouvelle destination des films vidéos, qui suivent la remontée des immigrants vers le nord de l’Angleterre et l’Ecosse. Ce déplacement des ventes est actuellement à l’étude.

 

BIBLIOGRAPHIE

 

N.B. Cette bibliographie fait une place à quelques publications consacrées aux films vidéos ghanéens, du fait que celles-ci font également référence à la production nigériane et facilitent une étude comparative.

 

Ouvrages

 

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Articles de revues spécialisées

 

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Colloques, expositions & festivals

 

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« Festival du cinema africain d’Edinburgh : “Africa in Motion” », 2007, Oct 25 – Nov 4.

« Lagos to London : a Nollywood Masterclass », Open University (UK) et le British Film Institute, 2007, August 12.

« Atelier sur l’industrie de Nollywood & la Diaspora africaine de Grande-Bretagne », Londres, 2007, August 9-12. « Première des ‘Conversations sur Nollywood’, sur le sujet de ’Nollywood et l’identité’ », dans les bureaux du journal African Voice à Londres, avec Peter Badejo (OBE) CEO Badejo Arts ; Victoria Okri, actrice de Nollywood ; Golda John, actrice ; Mike Abiola, CEO Afrohollywood et African Voice ; Dele Ogun, Coordinateurr, The Yoruba Foundation et partenaire à Ogun@Law ; Tunji Bamishigbin, CEO Rockview Productions (Lagos) ; Rufus Orisayomi, MD Ritual Theatre Arts et editeur de KAYODE : African Arts Bi-Annual, et Tope Omoniyi, Projet Nollywood, Roehampton Institute, GB, 2007, July 13.

« Atelier sur ‘Corps, décor et envers du décor dans les vidéos populaires nigérianes et ghanéennes’ », avec Jean-Paul Colleyn, Directeur d’Etudes à l’EHESS,CAMC (Centre d’anthropologie des Mondes Contemporains), Paris, 2007, Feb.22.

« Festival du film d’horreur “la boussole de l’horreur”, Bristol. Compass South : Nigeria », Avec OKOME Onookome & Evang.UKPABIO Helen, 2006, Oct 28-Nov 9.

« Ecrans noirs, film festival, Yaounde video film : Dangerous Twins from Tade Ogidan », Invités : Jimi Odomusu & Bimbo Akintola (Nigeria), 2005, June 4-12.

« Hooray for Nollywood – A Showcase of new Nigerian Video Films », AFI Silver Theatre & Cultural Center, USA, 2005, Feb 5-26.

« Hollywood in Nigeria or : How to Get Rich Quick, atelier et projections », Berlin, Allemagne, 2004, Feb.9-19.

« Festival Cinéma des trois continents – d’Afrique, d’Amérique latine & d’Asie – Home vidéos nigérianes », 2003, November.

« 2nd Festival of African & Caribbean Film », University of the West Indies, Cave Hill Campus – les videos populaires nigérianes, avec Tunde Kelani & Onokoome Okome, 2003, Oct 16-18.

« Forum international sur le cinéma et la vidéo en Afrique, » ITPAN, Lagos, Nigeria, 2002, July 10-13.

 

Conférences & communications

 

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ENWEREM, Chioma, « Violence Against Women in Selected Nigerian Video Films and Novels », SASE ( Society for the Advancement of Socio-Economics) 19th reunion annuelle, Copenhague, 2007, June 29.

HARDING, Frances, « Atelier sur “Fabu-lous Stories : from Tender Romance to Horryfying Sex, “Modes of Seeing & the Video Film in Africa” », Université de Bayreuth, 2001, June 8-9.

FURNISS, Graham, « Hausa Popular Literature and Video Film : the Rapid Rise of Cultural Production in Times of Economic Decline », Arbeitspapiere 27, Mainz, Johannes Gutenberg Universität, 2003.

HAYNES, Jonathan, « Cultural Epics : a Nigerian Video Genre », African Studies Association Annual Meeting, Washington DC, 2005, November.

« Money Rituals in Nigerian Video Films », African Studies Association Annual Meeting, Philadelphia PA, 1999, November.

« Syncretism & the Popular Arts : Nigerian Videos Melodramas », African Literature Association, Austin, Texas, 1998, March.

KRINGS, Matthias, « Africa Shoots Back : Popular Video Films between the Local & the Global », round table discussion, DAAS Burö, Nairobi, 2006, March 30.

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[1] Open University (GB)