« LA TORCHE DE RESINE PORTEE »
Ethiopiques n°15
revue socialiste
de culture négro-africaine
En hommagae à Léon-Gontran Damas récemment disparu, compagnon de Senghor et de Césaire aux premières années de la Négritude, « ETHIOPIQUES », publie ici un poème inédit de l’écrivain guyanais.
LA TORCHE DE RESINE PORTEE
LA TORCHE DE RESINE
portée à bras d’homme
ouvrant la marche
dans la nuit du marronnage
n’a jamais cessé
à dire
vrai
d’être
ce flambeau
transmis d’âge en âge
et que chacun
se fit fort de rallumer
en souvenir de tant et tant de souvenirs.