A L’AUBE D’UNE LITTERATURE NIGERIANE EN FRANCAIS
Ethiopiques numéro 34 et 35
revue socialiste
de culture négro-africaine
nouvelle série
3ème et 4ème trimestre 1983
volume I n°3 et 4
On se souvient qu’en 1963, à Addis-Abéba, l’OUA recommandait le bilinguisme françaisanglais à toute l’Afrique, suivant en cela les conseils des experts réunis à Yaoundé en novembre 1961. Mais au Nigéria, c’est seulement en 1970 que le français prend vraiment son essor, particulièrement dans le sud-est du pays. Depuis, des écoles de plus en plus nombreuses ouvrent des classes de français, et même si une certaine organisation semble se faire sentir dans le reste de la Fédération, elle n’affecte en rien les Etats de Lagos, d’Imo, et d’Anambra où le nombre des écoles secondaires qui offrent un enseignement de français est passé de 48 en 1978 à 69 en 1979, 78 en 1980 et à quelque 120 en 1983. Comme le soulignait le Chef K. Chime, secrétaire d’Etat au Ministère de l’Education d’ Anambra, lors de l’inauguration du Centre français de Nsukka le 10 mars 1982 :
« de nombreux pays de l’Afrique de l’Ouest sont francophones et le Nigéria joue un rôle de premier plan dans l’Afrique d’aujourd’hui. Par conséquent, l’importance de la connaissance du français ne peut être sous-estimée. Voilà pourquoi l’Etat a décidé de créer davantage de centres pour l’étude de la langue et de la culture françaises ».
Si l’intérêt pour cette langue est bien vivant, il n’en reste pas moins que de nombreuses difficultés viennent entraver son développement. Parmi les points noirs, le plus remarquable est celui du manque d’ouvrages, de manuels et de matériel pédagogique en français répondant aux besoins et aux goûts des élèves et étudiants. La plupart des manuels recommandés aux établissements pour le moment, sont publiés à l’étranger et non seulement sont très mal diffusés au Nigéria, mais s’adressent, de plus, soit à un public indéterminé, soit à un public africain trop vaste pour refléter les cultures traditionnelles d’une ethnie ou d’un pays donnés et tenir compte des diverses mentalités, alors que parmi les recommandations formulées à l’issue des travaux de la 3e rencontre mondiale des Départements d’Etudes françaises à Lomé le 24 juillet 1982 figurait celle d’« adapter l’enseignement du français aux situations locales ». [1]
Autre difficulté, liée à celle-ci : le fait que de nombreux Africains anglophones ignorent le français et qu’aujourd’hui encore,
« l’Afrique (…) se divise en deux blocs bien distincts : le bloc francophone et le bloc anglophone. La plupart des chercheurs francophones sont imperméables à l’anglais ; ils n’imaginent pas que l’on puisse travailler dans une autre langue que la langue française de leur spécialité ; la situation est encore plus marquée, du côté des anglophones. Etant difficile à un chercheur anglophone de connaître avec précision ce qui se fait dans un pays d’une autre langue, on assiste à des doubles emplois, dus à l’absence d’une coopération véritable entre chercheurs de la même discipline. Ceci entraîne bien évidemment des gaspillages en temps, en ressources humaines et en moyens financiers » [2].
Il n’en demeure pas moins certain que l’avenir rendra de plus en plus urgente l’intensification des relations entre ces divers pays.
Pour parer à ces difficultés plusieurs solutions ont été proposées. Parmi elles, la traduction. Mais ce moyen de diffusion reste peu efficace, du fait des lenteurs qui lui sont propres. Au Nigéria, par exemple, sur plus de deux cents écrivains ayant publié environ cinq cent cinquante romans, pièces de théâtre, recueils de nouvelles et de poèmes durant un quart de siècle, seul un total de dix œuvres appartenant à quatre écrivains – Amos Tutuola, Chinua Achebe, Wole Soyinka et Cyprian Ekwensi – ont été traduites [3].
A la charnière entre ces besoins et leur satisfaction apparaît la NAFT (Association des professeurs de français au Nigéria), née en 1964 à l’Université d’Ibadan. Au départ, les Départements de français des différentes universités y jouent un rôle déterminant ; mais progressivement, les enseignants du secondaire s’intègrent à la nouvelle association qui, réorganisée en 1976, pourvue d’une constitution et décentralisée, est aujourd’hui active dans quatorze Etats de la fédération.
Dans leur lettre du 9 mai 1981 au Président de la Commission à l’Education d’Anambra, les membres de l’exécutif local de la NAFT résumaient ainsi les objectifs de leur association :
« favoriser l’enseignement et l’apprentissage de la langue, comblant ainsi la brèche linguistique et culturelle entre notre nation et les peuples francophones du monde, de l’Afrique et de ECOWAS en particulier. »
Les divers officiels de la NAFT ont également mis l’accent, ces dernières années, sur leur volonté de
« contribuer, par l’intermédiaire de l’enseignement du français, à l’avènement d’une littérature nigériane en français », [4] grâce à l’organisation de compétitions littéraires annuelles (nouvelles et poésie) demandant aux enseignants qui y participent des connaissances, aptitudes intellectuelles en même temps qu’un effort de recherche, et à la publication d’ouvrages en français convenant au public nigérian.
D’autres activités ont été mises en route par la NAFT dans les mêmes buts, et avec, là encore, le concours actif des Services culturels de l’Ambassade de France à Lagos :
– compétitions interscolaires de français, se déroulant successivement aux niveaux des zones, des Etats et de la fédération, et comprenant la présentation d’un spectacle et un quiz. Les règlements stipulent que
« le spectacle, les chants et danses devront refléter la culture nigériane et africaine ».
– Séminaires et colloques comme celui organisé au Bénin les 29 et 30 novembre 1979 avec le concours des Universités, IUT et Ecoles Normales supérieures sur le thème des « nouvelles frontières de l’enseignement du français au Nigéria ». Parmi les sujets abordés au cours de ces journées :
« le français et la littérature nigériane : œuvres en français, traductions, apport du français au développement de la littérature nigériane ».
Ces efforts portent aujourd’hui leurs fruits. Si Ola Balogun est le seul à avoir publié deux pièces de théâtre directement écrites en français, « Shango » et « le roi-éléphant » en 1968, si les recueils de contes nigérians en français sont rares, par contre, chaque année un nombre croissant de pièces de théâtre et saynètes voient le jour à l’occasion des compétitions interscolaires de français ; aucune d’entre elles n’a encore été publiée, mais toutes ont été mises en scène et certaines ont été primées et ont valu à leurs auteurs et interprètes une place honorable au palmarès. On en trouvera une liste en appendice, bien évidemment non exhaustive et plus ou moins limitée à l’Etat d’Anambra qui servait de base à cette étude. Les titres seuls de ces pièces, d’une durée de quinze minutes environ mais parfois réécrites et étoffées ensuite par leurs auteurs, révèlent à quel point elles s’enracinent dans la vie quotidienne et reflètent croyances et coutumes. Ainsi, « l’école buissonnière », qui valut à ses interprètes et à leur école le premier prix national en mars 1979, représente un aspect du conflit culturel né en pays igbo, au début du siècle, de la transition du système d’éducation traditionnelle à l’éducation formelle ; « la flûte » qui fut classée première en mars 1980, et une autre pièce, « Udelighoma », sont des adaptations de contes du folklore igbo ; « la lutte », qui se trouvait en tête du classement aux finales fédérales de mars 1982, nous présente deux villages, Umuagu et Ochomma, et un tournoi de lutte comme on en voyait jadis.
Derrière cette abondante production en français, qui met à contribution un certain nombre d’Etats de la fédération, et dont la qualité parfois inégale s’améliore néanmoins globalement d’année en année, il y a des auteurs, enseignants du secondaire pour la plupart, mais aussi un public enthousiaste d’enseignants du primaire [5], du secondaire et du supérieur, d’élèves et d’étudiants, de francophiles de tous bords, et le soutien potentiel de ces nigérians émigrés dans les pays francophones limitrophes et parlant français, eux et leurs enfants. C’est pourquoi la NAFT d’Anambra souhaite et encourage le développement d’
« une minorité nigériane francophone qui formera un pont reliant ces frères éloignés à leur patrie et les incitera à rentrer au pays… » [6]
Dans son discours à l’occasion de l’ouverture du premier Congrès inter-africain des enseignants de français, à Bénin, le 27 mars 1981, A.B, Lamas posait la question :
« la langue d’un peuple est le véhicule de sa culture. Les enseignants de français sontils donc les représentants d’une culture étrangère ? »
Il continuait :
« La réponse à cette question est que la culture enseignée par l’intermédiaire de la langue française doit être la nôtre puisqu’il est possible d’exprimer sa propre culture dans la langue qu’on utilise ».
Là n’est qu’une des objections faites à ceux qui encouragent l’écriture en français ou y contribuent. De plus en plus nombreux, écrivains, intellectuels et hommes politiques se font les avocats d’une littérature « afro-africaine », diffusée en langues africaines. Leurs arguments sont nombreux :
D’abord, le fait que « les linguistes s’accordent pour reconnaître que, dans le meilleur des cas, pas plus de 10 % de la population des pays d’Afrique noire dite francophone ou même anglophone maîtrise véritablement la langue de l’ancien colonisateur ». [7]
Par conséquent, l’audience des écrivains est limitée – et leurs œuvres n’atteignent pas leurs « véritables destinataires ».
D’autre part, la littérature africaine de langue française reste peu enseignée, en France comme dans les pays africains, et souffre de l’incompréhension, voire parfois du mépris de certains universitaires français ; qui s’emploie à lui donner sa place
« passe aussitôt pour un spécialiste des « marges » et des « sous-littératures » [8].
Le fait est que les oeuvres négro-africaines ont parfois été considérées comme
« les traductions de la pensée originale de leurs auteurs » [9].
D’autres opposent la langue française aux langues africaines et pensent qu’
« écrire dans des langues européennes, c’est, d’une part, apporter sa contribution à des littératures étrangères et, de l’autre, menace la survie des langues africaines » [10]
On a ainsi accusé la France de mauvaise foi et de « colonisation mentale » à propos des compétitions littéraires annuelles organisées par Radio-France.
Dans la même veine, certains estiment paradoxal que des œuvres
« dominées par les thèmes de la revendication de la culture propre de la reconnaissance de sa valeur et de la nécessité de sa diffusion »
soient néanmoins écrites dans des langues étrangères [11].
Enfin se pose un problème de diffusion, les éditions africaines étant souvent mal distribuées en Europe.
A toutes ces objections, que répondre ? D’abord que lorsqu’écrivains et critiques africains se réunirent en 1963 en Sierra Leone pour parler de la littérature africaine, ils la définirent comme étant
« toute œuvre dans laquelle un cadre africain est traité avec authenticité, ou dont font partie intégrante des expériences ayant pris naissance en Afrique ».
Cette définition laisse dans l’ombre le problème de la langue, et la pensée qu’elle reflète est celle d’écrivains comme Chinua Achebe qui soutenait en 1964 à propos de la littérature en anglais, que
« ceux qui peuvent étendre les frontières de l’anglais de façon à y inclure les modes de pensée africains doivent le faire… [12]
D’ailleurs, nombre d’écrivains ont réussi à exprimer l’originalité de leur expérience et de leur culture par le biais de la langue française. Le français, on le sait, n’est plus aujourd’hui propriété exclusive de la France mais est en passe de devenir, dans le cadre de la francophonie, l’espéranto de cultures aussi nombreuses que diverses.
Et même si certaines des œuvres écrites en français par les Nigérians n’étaient – du fait de l’insuffisance de leur connaissance de cette langue – que des traductions de leur propre pensée, cette traduction ne serait elle pas préférable à celle, aléatoire, effectuée par autrui ?
Quant à la diffusion de ces œuvres, une chose est sûre : même si l’emploi du français dans les pays africains est limité, combien plus limité celui de langues africaines dont certaines minoritaires au futur incertain qui, demain peuvent être réduites à l’état de patois – comme ce fut jadis le cas en France – par le choix d’une autre comme langue nationale et qui, à l’intérieur même d’un pays donné, sont à la fois limitées dans l’espace et méconnues par leurs propres utilisateurs (qui les parlent souvent sans savoir les écrire). C’est pourquoi il reste difficile de publier et de diffuser largement les œuvres en langues africaines, alors que cette littérature existe depuis longtemps, et malgré les efforts conjugués de certains auteurs, d’associations comme celle, au Nigéria, pour la promotion de la langue et de la culture igbo, et de quelques maisons d’édition. Aujourd’hui, il reste vrai que
« lorsqu’on parle de littérature africaine (…), on pense d’abord et surtout à la littérature africaine écrite en langues étrangères ». [13]
L.S. Senghor vient, à propos du wolof, nous rappeler une autre réalité : aucun pays ne peut vivre isolé des autres.
« Le wolof est certainement la langue du peuple sénégalais, mais c’est une langue inconnue dans le reste de l’Afrique et dans le monde. C’est en français que nous pouvons communiquer avec la Mauritanie, le Mali, la Guinée, la Côte d’Ivoire, le Congo, le Zaïre, etc. Si le wolof prédominait, le Sénégal s’isolerait et l’unité africaine serait encore plus éloignée » [14]
D’ailleurs, les œuvres dont nous parlons ; écrites en français par des Nigérians, ne s’adressent pas en priorité à leurs compatriotes. Elles font partie de cette littérature qui évoque la vie quotidienne, les mœurs et croyances d’un peuple, mais pour les présenter à d’autres.
Ces buts correspondent à ceux d’organismes comme l’ICA (Institut Culturel Africain) qui a choisi d’œuvrer à
« l’organisation, l’entretien et la stimulation de la coopération culturelle interafricaine ». [15]
Facteurs encourageants : les progrès lents mais réels de l’enseignement de la littérature négro-africaine dans les pays francophones et en France même, et l’intérêt manifesté depuis quelques années par la France pour les littératures francophones comme en témoignent les thèmes de nombreux congrès et colloques – à l’exemple du jury du Prix Goncourt et à la suite de la traduction d’œuvres des auteurs africains.
Il est regrettable que certains programmes scolaires, que certaines attitudes, aient donné à penser que le français s’oppose aux langues africaines. Nombreux sont les auteurs qui publient à la fois dans l’une et dans les autres, et il est certain qu’à la longue, celles-ci finiront par supplanter le français et l’anglais en Afrique. Mais parce que cette évolution milite, pour l’instant, contre une unité africaine difficile et que d’autres objectifs semblent davantage prioritaires à certains des intéressés, le processus de choix des langues nationales s’avère lent et ardu.
Dans l’immédiat, l’objectif premier doit être l’amélioration de la qualité de ces œuvres qui, ainsi, échapperont à la critique et au mépris des universitaires, et se donneront les moyens d’atteindre leur but : être l’apport d’un groupe de nigérians à leur littérature nationale en même temps que permettre l’avènement d’une littérature nigériane en français présentant les diverses facettes d’une culture multiforme à la francophonie tout en offrant un matériel de choix pour l’enseignement local de cette langue.
Jusqu’ici, les éditeurs nigérians hésitaient à publier ces œuvres ; on ne peut que souhaiter, pour l’avenir, qu’ils encouragent une telle entreprise.
ANNEXE
Liste de quelques-unes des œuvres écrites ces dernières années à l’occasion des compétitions interscolaires de français et concours littéraires au Nigéria.
- La vengeance est à moi (nouvelle, par C.N. Ugochukwu, 2e prix au concours littéraire 1978).
- L’école buissonnière (pièce Girls’ High School, Nsukka, 1979 niveau fédéral).
- La vie d’Uwakwe (C.I.C., Enugu, 1979 niveau d’Etat).
- L’histoire d’Omalinze (Queen’s School, Enugu, 1919, niveau d’Etat).
- L’ivrogne corrigé (Igbo-Eze Secondary School, Enugu-Ezike, Nsukka, 1979, Etat).
- La parole du roi (Queen’s School, Enugu, 1980, Etat).
- Nigéria notre patrie (Queen of the Rosary College, Onitsha, 1980, niveau d’Etat).
- Un mariage difficile (Amaenyi Girls Secondary School, Awka, 1980, niveau d’Etat).
- Une visite de condoléance (Commity Secondary School, Isienu, Nsukka, 1980, Etat).
- La nouvelle école (Nsukka High School, 1980, niveau d’Etat).
- La flûte (Uwani Secondary School, Enugu, 1981, niveau fédéral).
- L’âne et le petit chien (Ogidi Girls Secondary School, 1980, niveau d’Etat).
- La fausse rumeur (Edo College, Bénin, 1980, niveau fédéral)
- A une exposition d’an africain (Federal Government Girls College, Owerri, 1980, fédéral).
- Le danger de la polygamie (Notre Dame Girls School Ilorin, Kwara, 1980, niveau fédéral).
- Un autre jour commence (Edgerley Memorial School, Calabar, 1980, niveau fédéral).
- Le mariage au Paradis (pièce, Federal Government collège, Kaduna, 1980, niveau fédéral)
- La fin du mariage forcé (Ayetero Secondary School, Ondo, 1980, niveau fédéral),
- Je suis chez moi (St Louis School, Jos, 1980, niveau fédéral).
- Ohigolo le monstre (Legelu Grammar School, Ibadan, Oyo, 1980, niveau fédéral).
- Les dieux ne pardonnent pas (Methodist Boys School, Lagos, 1980, niveau fédéral).
- La lutte (College of the Immaculate Conception, Enugu, 1982, fédéral).
- La Nemsis ou la Justice distributive (Queen’s School, Enugu, 1982, niveau d’Etat).
- La marâtre (Queen of the Rosary College, Onitsha, 1982, niveau d’Etat).
- Quinze ans après (Maria, Regina High School, Nnewi, 1982, niveau d’Etat).
- Chinedu l’orphelin (Nsukka High School, 1982, niveau d’Etat)
- Udetighoma (Comminuty Secondary School, Isienu, Nsukka, 1982, Etat).
- La méchanceté (Nsukka High School, 1983, niveau zonal).
- Mon cher professeur (University Secondary School, Nsukka, 1983, niveau d’Etat).
[1] Cf. Le français dans le monde n° 174 janvier 1983, p. 22.
[2] Cf. S. N. Kassapu, « pour deux langues africaines de communication »), dans Peuples noirs peuples africains n° 12, novembre-décembre 1979, P. 73.
[3] Pour plus de détails, lire l’article de D. Vignal, « littérature nigériane d’expression anglaise : quoi de neuf ? » dans Peuples noirs peuples africains n° 14, mars-avril 1980, p. 50.
[4] Cf. discours de A. B Lamas, président de la NAFT pour l’Etat de Bendel, à l’ouverture du premier Congrès inter-africain des enseignants de français au Bénin le 27 mars 1981.
[5] Il existe au Nigéria quelques écoles primaires, généralement privées, comme celle de l’Université de Nsukka, où l’on enseigne le français avec succès.
[6] Cf. discours de bienvenue de C. N. Ugochukwu, président de la NAFT pour l’Etat d’Anambra et sous-secrétaire national de l’Association, à l’occasion des 4e compétitions nationales interscolaires de français à Enugu le 29 mars 1980.
[7] Cf. A. Kom, « la langue française en Afrique noire postcoloniale, dans Peuples noirs peuples africains, n° 12. Novembre-décembre 1979, P. 52-54.
[8] Cf. R. Fayolle, « Quelle critique africaine ? dans Présence Africaine, n° 123, 3e trimestre 1982, P. 106.
[9] Cf. E. O. Arowolo, « problems of translation in African writings », dans Présence Africaine, n° 123, 3e trimestre 1982, p. 188.
[10] Cf. I. d’Almeida, « the language of African finition : reflections on Ngugi’s advocacy for an Afro-african literature, dans Présence Africaine, n° 120, 4e trimestre, 1981, p. 85.
[11] Cf Alassane Ndaw, « la négritude, de la contestation au dialogue des cultures », dans Ethiopiques, n° 17, janvier 1979, p. 73
[12] Cf. C. Achebe « the role of the writer in a new nation », dans Nigeria Magazine, n° 81, juin 1964, p. 160.
[13] Cf. J. d’Almeida, op. cit. p. 83.
[14] Cité par L. Atondi-Monmondjo « La question de la langue nationale dans Peuples noirs peuples africains, n° 3. mai-juin 1978, p. 104.
[15] Cf. B. Kossou, « l’Afrique des EtatsNations dans le dialogue des cultures, dans Ethiopiques n° 25, janvier 1981 p.82.
-« LE MONDE S’EFFONDRE », UNE SUITE « L’IVROGNE DANS LA BROUSSE ? »